L’inopinée scène s’est produite à Baco-djicoroni plateau II et précisément à côté du Lycée Sacrée Cœur. Dans la rue 583, l’insolite histoire a eu lieu dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 mars 2022.D’une source sûre, le seul problème ayant toujours été reproché à la jeune fille était le fait qu’elle pouvait passer deux (2) ou trois (3) nuits au dehors. Cela, sans se rendre à la famille. Visiblement âgée de moins de vingt ans, la jeune fille semble avoir été grondée et corrigée par ses parents en vain. Comme si c’était devenu une sorte de routine, elle devrait s’attendre à des coups de fouet venant d’un de ses parents, chaque qu’elle passait des nuits au hors de la demeure. Ce comportement piquant ne plaisait aucunement à la famille, et singulièrement à son père. « Chaque fois qu’elle sort et qu’elle revient à la maison, indique une source, un de ses parents (père biologique ou les petits frères du père) la corrige. Dans ce cas, elle peut faire des moments sans oser mettre ses pieds au dehors ». Courant le vendredi 4 mars, elle était encore sortie pour des destinations inconnues. La jeune fille est restée dehors jusqu’au dimanche 6 mars. Elle serait rentrée chez eux aux environs de 23 heures. Le père qui l’attendait avec impatience a instruit à son jeune frère, selon les informations, d’amener la fille à l’intérieur d’une chambre pour la frapper. Ce qui a été fait par le jeune frère. « Le jeune frère a conduit l’intéressée à l’intérieur d’une chambre qu’il aurait fermée. À deux, il s’est mis à mater la fille jusqu’à ce qu’elle ait perdu connaissance. Elle s’est évanouie, mais il a mis de l’eau sur elle. Lorsqu’elle s’est réveillée, le jeune frère s’est mis à la frapper encore », nous homologue une source. Pensant qu’ils étaient en train de mettre leur fille sur la bonne voie, le père biologique de la malheureuse et ledit jeune frère vont se rendre compte qu’ils ont commis l’irréparable. C’est cette dernière correction qui a finalement occasionné la mort de la fille, contrairement à leur attente. « La fille qui venait d’être matée après son évanouissement a été sévèrement touchée et blessée sous le poids de la correction subie. Elle est restée sur place sans pouvoir rien faire. Alors inquiets, ses parents se sont dépêchés avec elle à l’hôpital. Là-bas, les médecins ont montré que la fille vient d’être victime d’une hémorragie interne. Malgré le professionnalisme des médecins, la fille est malheureusement décédée », ajoute-t-on. Le décès qualifié de l’homicide involontaire est survenu le lundi 7 mars. Le pire dans cette histoire, c’est que les parents ont voulu cacher la raison de la mort de la fille aux habitants. De la morgue de l’hôpital, ils ont amené la victime à la maison pour pouvoir l’inhumer. Après l’accomplissement de tout ce qu’il faut pour un enterrement correct, ils se sont clandestinement dirigés vers le cimetière du quartier, pour l’enterrement de la fille. Pensant que l’affaire est close, les amis et connaissances qui étaient dans le corbillard avec la défunte ont été surpris de l’arrivée imminente des éléments du commissariat de police du 15ème Arrondissement. « C’est l’un des voisins de la famille qui a contacté la police pour exposer l’affaire à l’insu des parents. Les policiers ont immédiatement conduit tous ceux qui étaient dans le corbillard au commissariat du 15ème. Ils ont aussi fait retourner le corps », indique-t-on. La fiabilité de l’information nous a été entérinée par une source fiable. Au moment où nous mettons l’article sous presse, on nous annonçait que les personnes interpellées étaient dans une garde à vue.
Mamadou Diarra