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Avion présidentiel : le FMI décèle une irrégularité de 4 milliards de F CFA

Le Fonds Monétaire International (FMI) aurait découvert, au cours de ses investigations, une différence de 4 milliards de F CFA entre le prix d’achat réel du nouvel avion du président IBK et la somme communiquée par le gouvernement pour son acquisition.

ibrahim boubacar keita ibk descente vol avion

 

 

 

Le FMI, qui a gelé le décaissement du reste de son aide annuelle à notre pays, mène ses enquêtes sur les conditions d’achat de l’aéronef présidentiel du Mali. Et ce, en attendant les résultats de la revue budgétaire que les agents de l’institution s’apprêtent à effectuer au Mali en septembre prochain. Les investigations préliminaires auraient déjà porté leurs fruits.

Ainsi, selon l’Indicateur du Renouveau, « l’institution de Bretton Woods aurait découvert auprès des vendeurs de l’appareil controversé que ceux-ci n’auraient reçu sur leur compte que 13 milliards de F CFA au lieu de 20 milliards de F CFA ».

Le journal se réfère aux 20 milliards du coût total de l’acquisition de l’avion pour faire ressortir l’irrégularité, ce qui fait une différence de 7 milliards de F CFA. Mais d’après les autorités, le prix d’achat du nouvel avion présidentiel est de 16,8 milliards de FCFA. Son coût total est élargi à 20 milliards de F CFA si l’on y additionne les frais connexes qui sont chiffrés à 3,2 milliards de FCFA.

Ceci nous fait une différence d’environ 4 milliards de F CFA entre le prix d’achat officiel et la somme qu’auraient reçue les vendeurs du Boeing 737. Où sont donc passés ces 4 milliards ?

L’avion d’ATT n’aurait coûté que 6 milliards de F CFA !

L’avion qu’utilisait l’ex président ATT durant tout son mandat n’aurait couté que 6 milliards de F CFA. L’appareil a été d’autant plus de qualité qu’il a également servi le président Dioncounda Traoré sous la transition de 2012-2013 et reste, selon des acteurs politiques de l’époque, en assez bon état.

On est alors tenté de se demander comment IBK a pu se laisser entrainer dans une affaire qui coûta finalement 20 milliards de F CFA à l’Etat ? Cela est d’autant plus incompréhensible qu’il admettait lui-même que le nouveau Boeing 737 est issu du « marché de l’occasion avec 6 000 heures de vol au compteur ».

En voilà de nouvelles zones d’ombre qui ne vont pas passer sous le nez de la Banque Mondiale qui veille sur les résultats des investigations du FMI pour débloquer son appui budgétaire destiné à notre pays.

Enfin, si ces irrégularités se confirment, IBK doit s’atteler à faire tomber les têtes coupables dont il n’ignore surement pas les identités. Dans le cas où il ne s’exécuterait pas dans ce sens, c’est le Mali qui risque de subir leur sort.

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