Pour la quatrième fois depuis l’indépendance, un putsch a eu raison du chef de l’Etat malien. Cette fois, c’est Ibrahim Boubacar Keïta qui a été renversé. La corruption de son administration et son échec à arrêter la spirale des violences jihadistes et communautaires ont fait sortir des dizaines de milliers de Bamakois dans les rues pendant l’été.
Un quartet de colonels en a profité pour le forcer à la démission. Depuis, les officiers putschistes pilotent fermement la transition, tout en donnant habilement des gages à la société civile et à la communauté internationale.
Source: liberation.fr