La journée mondiale de lutte contre le tabac est célébrée ce vendredi 31 mai. Des spécialistes de la Santé regrettent que le Tabagisme continue de contribuer à l’émergence des maladies chroniques et mortelles.
Le réseau malien de lutte contre le tabac et autres stupéfiants dénonce un laxisme des décideurs concernant la lutte contre le tabac. Selon son président, Aboubacar Hamidou, les textes continuent d’être violés, cela malgré la ratification des résolutions adoptées par le pays. « Il y a même l’interdiction de fumer dans les lieux publics. L’interdiction de fumer dans les transports en commun, cela aussi n’est pas respecté au Mali », regrette-t-il. Pire poursuit M.Touré, « En 2020-2021, il y a l’installation d’une usine de tabac . Et nous avons fait un plaidoyer auprès de l’État pour que vraiment on puisse revoir ça. Mais l’État va dire que non, ça va créer d’emplois. Mais ça va créer d’emplois, mais ça va créer beaucoup de malades aussi ».
Les jeunes sont les plus touchés
Pour Dr Abdoulaye Koné gestionnaire de programme de santé à la direction générale de la santé et de l’hygiène publique, le tabagisme touche de nos jours les couches les plus sensibles de la société. « Il y a une enquête aussi qui a été menée en milieu scolaire. Celle-ci a montré qu’au total 23,9% des jeunes âgés de 13 à 15 ans utilisent des produits de tabac, soit 46,3% des garçons et 4,2%s des filles », révèle M.Koné.
Le tabagisme rappelle Dr Koné contribue à l’émergence des maladies chroniques et mortelles. « Les maladies cardiovasculaires, notamment l’hypertension et ses complications, ce qu’on appelle les crises cardiaques, la plupart des cancers, l’asthme, les cataractes, les infections bucco-dentaires, les déficiences de l’oreille et les vieillissements de la peau », énumère le médecin.
Pourquoi le monde entier affiche les mêmes volontés de lutter contre le tabac mais la consommation et la commercialisation demeurent ? Une question qui intrigue plus d’un.