Le chef de l’Etat malien a été réélu pour cinq ans avec 67 % des suffrages au second tour de l’élection présidentielle. Son Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, compte jouer les premiers rôles
Candidat au slogan de « Notre grand Mali avance », le président Keita a été réélu par une minorité de ses compatriotes : 22 % du corps électoral, soit moins de 10 % de la population. Ses pairs ont commencé à le féliciter et font pression sur son adversaire, Soumaïla Cissé, pour qu’il accepte sa défaite. S’estimant volé, ce dernier ne veut, jusqu’à présent, pas en entendre parler. Plus que la fraude, IBK a obtenu sa victoire parce que son rival n’a pas été très adroit, dénonçant les irrégularités avant, pendant et après le premier tour, démobilisant ainsi son électorat.