‘’Le Cercle des alternatives maliennes pour l’émergence (Came) a organisé samedi dernier à Sikasso un meeting pour demander à Kalfa Sanogo de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Ils ont aussi demandé au Comité exécutif de l’Adema/PASJ, parti de M. Sanogo, de soutenir cette initiative en l’investissant comme candidat du parti. L’élu, sans tergiverser, est partant pour le challenge.’’
Erreur ! L’ancien PDG ne devrait pas accepter la proposition (s’il n’en est pas l’instigateur) car, c’est l’Adema et non des cercles d’Alternatives qui choisira son candidat.
Dans l’Inter de Bamako du 18 septembre 2017, YORO Sow écrit :
‘’Corruption généralisée, laxisme, népotisme, pillage en bandes organisées du Trésor public, surfacturation, pilotage à vue des affaires de la nation, accaparement des terres… Le Mali, sous le règne de l’homme de tous les espoirs élu en 2013, est une poudrière qui peut exploser à tout moment et dont les conséquences seront terribles pour un Etat aussi fragile qu’est le nôtre. Jusqu’à quand le peuple malien va-t-il impuissamment assister à la mort programmée de sa patrie par la mafia constituée, le 8 juin 1992, dont le seul souci est de dépecer le Mali sur l’autel de ses intérêts sordides et haïssables ?’’
Ce pays que décrit notre confrère, n’est pas le Mali. C’est certainement un autre dont il a entendu parler dans les dessins animés.
Ce confrère là est un vrai…Sow.
Dans l’Aube du 18 septembre 2017, le confrère écrit :
‘’Progressivement, le G5 Sahel se met en place. Il est censé, à travers sa force conjointe, renforcer l’action des armées nationales de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina faso et du Tchad contre les groupes terroristes qui infestent le Sahel. Réussira-t-il là où les forces onusiennes et françaises mordent la terre ? Rien n’est sûr, alors que les chefs d’Etat de ces pays, singulièrement celui du Mali, fondent beaucoup d’espoirs sur « cette dernière cartouche » contre les forces obscurantistes.’’
L’espoir dit-on est la dernière chose qu’il faut perdre.
Encore dans l’Aube du 18 septembre 2017, le Mémé Sanogo écrit :
‘’Les jours ne sont pas très roses pour le reggae man ivoirien, Tiken Jah Fakoly. L’artiste fait face à une demande de dédommagement de 10 millions de fcfa de la part des promoteurs du Festival international de musique de Bamako (FIMBA). Faute de quoi, il fera l’objet de saisie de biens.’’
Pas de soucis (en principe) pour Tiken Jah Fakoly. Ce grand artiste n’a pas les poches trouvées.
Dans l’info sept du 18 septembre 2017, Youssouf Sissoko écrit :
‘’Si la diplomatie allait au même rythme que le financement, le terrorisme sera vaincu en un laps de temps dans l’espace sahélien’’
N’importe quoi !
Encore dans l’info sept du 18 septembre 2017, Youssouf Sissoko écrit :
‘’Sur les 423 millions, selon le Ministre malien de la défense, Tiéman Coulibaly et le Chef d’Etat major Général, M’Bemba Moussa Kéïta, il n’y a que 108 millions d’euros de promis dont 50 pour les cinq pays à raison de 10 millions d’euros chacun, 50 millions de l’Union Européenne et 8 millions d’euros comme contribution de la France. Le reliquat qui s’élève à 315 millions est à chercher. Devrait-on inaugurer le poste de commandement central à Sévaré avec seulement le ¼ du budget ?’’
Pourquoi pas ?
Dans le challenger du 18 septembre 2017, le confrère écrit :
‘’De sources crédibles, il nous revient qu’un réseau puissant à la Maison centrale d’arrêt de Bamako prend de fortes sommes d’argent avec les détenus pour les inscrire sur la liste des bénéficiaires de cette mesure de clémence. Les membres d’une bande de criminels spécialisés dans les vols de tous genres et des assassinats, opérant en commune V du district de Bamako, ont banqué pour bénéficier de la grâce présidentielle.’’
Allah Akbar !
Encore dans le challenger du 18 septembre 2017, le confrère cite Me Abdoulaye Garba Tapo, ancien ministre écrit :
« Par nature, je suis confiant et je uis persuadé que ce pays connaîtra un sursaut qualitatif. J’espère que cela se fera dans les normes convenables et qu’un sursaut viendra peut-être du chef d’Etat actuel. Ce qui me semble difficile, dans la mesure où il semble entouré de personnes peut enclines à vouloir le changement qui signifierait la fin des privilèges outranciers et choquants.
Pas de doute, celui-là cherche du travail !
Boubacar Sankaré
Le 26 Mars