Dans l’Indépendant du jeudi 6 novembre Kassoum Théra écrit : « L’Association des commerçants détaillants de Sélingué et Appel du Mali vont organiser bientôt une conférence de presse pour dénoncer l’absence d’institutions financières notamment des banques dans cette localité située à environ 140 km de Bamako. Selon l’un des initiateurs de la rencontre, il est aujourd’hui incompréhensible de voir cette ville avec autant de potentialités économiques sans banque ».
Elle peut, cette association organiser autant de conférences, tables rondes et autres qu’elle voudra.
Les banques sont libres d’ouvrir des agences où elles veulent.
Toujours dans l’Indépendant du jeudi 6 novembre : « Dans un communiqué déposé à notre rédaction, le Bloc des Alternatives pour le Renouveau africain (BARA) affirme son soutien au peuple burkinabé dans sa lutte pour l’instauration d’une véritable démocratie dans ce pays. « Le BARA salue le départ de l’ami du MNLA, des djihadistes et narcotrafiquants du Nord du Mali », indique le communiqué ».
Le BARA dites-vous ? Ce machin existe-t-il toujours ?
Dans Le Soir de Bamako du jeudi 6 novembre, Laya Diarra écrit : « Les scandales se suivent et ne se ressemblent pas à la direction nationale des Domaines et du Cadastre dirigée aujourd’hui par Mme Sy Awa Diallo. Le nom et les faits de cette dame que se croit le centre du monde ont longtemps défrayé la chronique bamakoise et au-delà. Réuni en assemblée générale d’information, hier, le personnel a dénoncé vigoureusement les pratiques de favoritisme de la directrice Awa Diallo dans la répartition du montant des émoluments dûs aux travailleurs dudit service. En conséquence, en accord avec le syndicat, les travailleurs des domaines et du Cadastre ont refusé catégoriquement de toucher au montant de l’enveloppe mise à disposition ».
Refus « catégorique » des travailleurs de « toucher au montant… » ?
Pour combien de temps ?
Toujours Le Soir de Bamako du jeudi 6 novembre : « Par ailleurs, on apprend aussi de sources informées que la directrice Awa Diallo se serait rendue au tribunal de Kati dans la journée d’avant-hier mardi pour répondre à une convocation du juge en charge l’instruction des dossiers sur le foncier. Si cette interpellation est fondée, il y a des raisons que Mme Sy Awa Diallo soit préoccupée ».
En attendant, c’est bien le confrère qui semble « préoccupé ». Pourquoi ?
Allez-savoir !
Dans Les Echos du jeudi 6 novembre, Dr Moussa Dassé Mariko écrit : « Gardons nous de réjouissances chimériques quelle que soit l’issue de la situation au Burkina Faso par respect pour l’homme pour ce qu’il fut quelque soit le sentier emprunté à tort ou à raison dans la résolution de la crise malienne. Comme nous le rappelait une grandeur de nos anciens : « La roue de l’histoire tourne et aujourd’hui ne serait qu’un éternel recommencement ».
L’homme ne fût rien d’autre qu’un dictateur ayant les mains souillées de sang.
Toujours Les Echos du jeudi 6 novembre et encore Dr Moussa Dassé Mariko écrit : « Le Mali fait partie de l’histoire de Blaise, le Mali fait partie de l’histoire du Burkina ».
N’importe quoi !
Dans 22 Septembre 6 novembre 2014, le confrère écrit : « Sans polémique avec le Bureau du Vérificateur général, le ministère de l’Economie et des finances a tenu a apporté des éclairages nécessaires sur les chapitres du rapport le concernant. Dans un style simple, lisible et compréhensible, l’hôtel des finances nous livre une autre lecture, différence de celle du BVG à travers une démonstration des faits et des textes ».
La polémique est déjà là !
Boubacar Sankaré
