Selon des sources proches des forces de l’homme, l’homme qui a tiré vendredi vers 8 heures sur un gendarme français dans les environs dans les Halles de Bamako, revendique « une haine du Blanc ». Il sera présenté ce matin à un juge pour tentative d’assassinat.
De son nom, Mohamed Kané, né en 1970, a perpétré vendredi un attentat ciblé contre un militaire français. Un acte qu’il a expliqué aux enquêteurs par « une haine du Blanc ». Selon les sources proches de l’enquête, il n’est pas à 100% en possession de tous ses sens » et on soutient que monsieur Kané a effectué une partie de ses études à l’étranger où, a-t-il confié aux enquêteurs, avoir été victime « de beaucoup d’injustices, de brimades, notamment de la part d’étudiants russes ».
Les enquêteurs soulignent son « Incohérence » lors de sa première journée d’audition et pensent qu’ il a pu être influencé par les informations qu’il avait du nord du Mali, notamment la présence des jihadistes et leur départ forcé à la suite de l’intervention des forces françaises et étrangères. D’ailleurs, la perquisition qui a été effectuée par la police à son domicile, a permis la découverte d’ « une arme artisanale et une pile de livres religieux » sur l’islam.
On rappelle que M. Kané n’en est pas à sa « première tentative d’assassiner un Européen ». En 3012, il a tenté de poignarder une ressortissante d’un pays européen, a-t-on appris auprès du ministre de la Justice qui a annoncé qu’il sera présenté « rapidement » à un juge pour tentative d’assassinat.
En attendant son audition, le militaire français pris pour cible, n’a été heureusement que légèrement blessé à la tête et à l’épaule.
Source: L’Indicateur du Renouveau