Mohamed Tahirou Cissé, le présumé co-auteur de l’attentat du 1er mars à Bamako, créchait à seulement 400 mètres d’un poste de gendarmerie de la capitale malienne lorsqu’il a été localisé et tué vendredi lors d’un assaut donné par les forces de sécurité.

Recherché depuis six jours par les policiers de la Mission onusienne de stabilisation (MINUSMA) et par des enquêteurs français et belges arrivés en appui aux forces maliennes, l’homme n’avait pas encore pris ou eu le temps de prendre le grand large.

Après son attentat contre le bar restaurant « La Terrasse », situé sur la rive gauche du fleuve Niger qui traverse la capitale malienne, il n’avait fait qu’emprunter l’un des ponts de la ville pour regagner, sur la rive droite, un immeuble situé à quelque 400 mètres d’une brigade territoriale de gendarmerie.

C’est là qu’il a été surpris et sommé de se rendre par un détachement des services de renseignement qui avait pris soin de boucler le périmètre d’intervention et d’évacuer discrètement les familles voisines.

Selon la version officielle de l’attentat, Mohamed Tahirou Cissé, 22 ans, est l’auteur du jet de grenade qui a tué un policier malien peu avant que son complice, muni d’une arme automatique, ne tire fauchant quatre autres personnes, dont un Français et un Belge.

A l’arrivée des forces de l’ordre pour l’arrêter ce vendredi, Mohamed Tahirou Cissé s’était retranché dans une chambre dont il avait piégé la porte d’entrée. Sous les assauts des forces spéciales des services de renseignement, le mécanisme a explosé, le tuant et faisant quatre blessés par les agents.

Un appel à témoins a été lancé pour retrouver son complice de tireur à l’arme automatique.

Cet attentat de « La Terrasse » est le premier à viser des expatriés dans la capitale malienne. Il a été revendiqué par le groupe Al-Mourabitoune du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar qui a affirmé vouloir venger l’Islam des insultes qui lui ont été faites par les mécréants d’Occident.

SOURCE :APA