Dans un communiqué, l’État-major général des armées indique que les terroristes ont utilisé deux véhicules, kamikazes. Pendant ce temps, des localités au centre et au nord ont été ciblées par des attaques terroristes.
L’État major général explique que la prompte réaction des FAMa a permis de déjouer cette attaque en infligeant de lourdes pertes en vies humaines aux terroristes. Le bilan fait également état des dizaines de blessés et des matériels de l’ennemi récupérés. Du côté FAMa, on déplore cinq (5) morts, des dizaines de blessés et des véhicules touchés par balles.
concomitamment, des hommes armés non identifiés à moto ont fait irruption dans le village de Tabango, cercle d’Ansongo ce dimanche 26 mai. De sources locales, ils ont menacé les populations avant de s’enfuir avec une moto tricycle. Les habitants du village demandent aux autorités de sécuriser la zone.
Dix-neuf morts, 3 blessés et un porté disparu, c’est le bilan d’une attaque perpétrée le 25 mai dernier entre Dinto et Insagou dans la commune de Diallassagou, cercle de Bankass. Les sources locales expliquent que ce sont des hommes armés non identifiés qui s’en sont pris à des cultivateurs dans leurs champs. Les mêmes sources rapportent que les blessés ont été admis au CSREF de Bankass et que les corps des 19 hommes tués ont été enterrés le même jour. Elles ajoutent que des enquêtes sont en cours pour retrouver les coupables.
Un jour plutôt des hommes armés positionnés de l’autre côté du fleuve ont lancé des roquettes contre la ville de Diré dans la région de Tombouctou. L’armée sur place a repoussé l’offensive. Deux civils ont été tués et trois autres blessés. Les victimes sont composées des populations riveraines affirment les sources locales.
À Boni, des habitants dénoncent le blocus
Au même moment, des ressortissants de Boni à Douentza ont manifesté ce lundi 27 mai leur colère face au blocus imposé depuis plusieurs mois sur la ville. Les manifestants invitent les autorités à prendre des mesures urgentes pour débloquer cette situation qui n’a que trop durée.
Aldjouma Tamboura, porte-parole des ressortissants de Boni à Douetza
Source: Studio Tamani