L’attaque contre  la sous-préfecture de Misseni  frontalière avec la RCI, n’est rien d’autre qu’un acte isolé et les islamistes  veulent  mettre à profit cette attaque pour  faire croire  aux autorités de Bamako que  leur rayon d’action  va désormais au-delà du nord à travers une campagne médiatique intense .

Selon, des spécialistes du terrorisme la menace doit être prise au sérieux, mais cette attaque ne constitue pas en soit le début d’un autre front de bataille.

Le choix de Misseni n’est pas fortuit. La localité est située à 50 kms  de la préfecture de Kadiolo. A cause de l’accalmie qui a toujours existé entre le Mali et la Côte d’Ivoire, il n’  ya jamais eu de dispositif militaire important, juste une brigade de  gendarmerie composée d’éléments sous-équipés. C’est ce qui a motivé sans doute les bandits armés. Qui ont l’habitude d’attaquer dans cette zone via la Côte d’Ivoire des forains. Pour camoufler  leur acte ils ont agit sous la couverture islamiste. Dans ce contexte un ratissage conséquent est impérieux. Notamment au niveau des zones minières de la zone

Faut-il le signaler, sur ce tronçon qui débouche sur la ville de Korhogo il ya le poste malien de Katielé et le poste ivoirien de Ngadana. Dont les éléments doivent coordonner leurs efforts pour bien veiller sur tout corps étranger.

Badou S. Koba 

Source: Tjikan