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Attaque du poste de police de l’auto gare de Sogoniko : l’oreille gauche du sergent Sekouba Diabaté emportée mais sa vie n’est pas en danger

Divers questionnements subsistent sur le profile des deux hommes qui ont ouvert le feu sur le sergent de police Sekouba Diabaté, en service au Commissariat de police du VIIe arrondissement, fusillé peu avant 20H le mercredi 12 août dernier, alors qu’il se trouvait au poste de police de la gare routière de Sogoniko.

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Les cris « Allah Akbar » scandés par les assaillants au moment de leur fuite incitent à privilégier la piste jihadiste. Ceci dit, la piste crapuleuse n’est pas à écarter aussi car, n’importe quel délinquant peut régler le compte à son ennemi en se faisant passer pour un jihadiste.

Selon des recoupements effectués auprès d’agents du commissariat de police du VIIe arrondissement qui ont requis l’anonymat, le sergent Sekouba Diabaté de la promotion 2007  du corps des sous officiers de la police nationale, élément d’une Brigade au 7e arrondissement où il effectue son service était au poste de l’auto-gare de Sogoniko qui relève de son unité. Peu avant 20H, deux hommes de blanc vêtus, cagoulés sont arrivés sur une moto Djakarta. Celui qui était assis à l’arrière a sorti une arme de guerre pour ouvrir le feu sur lui. Il fut atteint à l’oreille gauche, entièrement balayée.

Les assaillants ont aussi ouvert le feu sur le mur du poste avant de prendre la fuite. Dans leur fuite, les tireurs vont ouvrir aussi le feu sur un jeune âgé environ de 20, retrouvé auprès de la radio, la voix des jeunes et l’atteindre à la cuisse. Les deux blessés ont été admis à l’hôpital du Mali. Le pronostic vital du sergent Diabaté n’est nullement en jeu. Il reçoit régulièrement des visites.

La Police et la Garde nationale ont bouclé le secteur, mais les assaillants courent toujours. Ceux-ci bénéficient une fois de plus du refus de collaborer des populations car, ils vivent parmi nous. Les tirs faits à la gare de Sogoniko pouvaient atteindre n’importe quel innocent. C’est pourquoi il importe de dénoncer dans la discrétion, tout suspect aux forces de sécurité. Il y va de la sécurité de tous et de chacun.

Dénis T Théra

Source: Autre presse

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