Le camp militaire de Guiré dans le cercle de Nara, à quelques 400 kilomètres de Bamako, a été la cible d’une attaque terroriste, ce dimanche 21 avril 2019. Aucun bilan officiel n’est, pour le moment fourni par l’armée. Toutefois des sources locales font état de 16 soldats tués et de véhicules incendiés. Cette attaque intervient 24 heures après une autre attaque qui a coûté la vie à un casque bleu de la Minusma.
Les assaillants à bord de véhicules lourdement armés et sur des motos ont attaqué le camp vers 05 heures du matin, nous a rapporté une source locale. Selon elle, l’attaque a été violente et a complètement détruit le camp. Au moins 16 éléments des forces armées maliennes ont été tués, huit véhicules calcinés et des militaires disparus, indique la même source qui cite une autorité locale.
Sur son site internet, l’armée malienne affirme que « les forces de sécurité et de défense maliennes ont été attaquées à Guiré, dans le cercle de Nara, région de Koulikoro ce dimanche matin 21 avril 2019 » Toutefois, elle ne donne pas de détails. Dans la localité de Guiré et ses environs la situation était encore tendue dans la matinée.
Rappelons qu’un autre camp de l’armée avait été attaqué le 17 mars dernier, à Dioura dans la région de Mopti. Lors de cette attaque terroriste plus d’une vingtaine de soldats maliens avaient perdu la vie.
L’attaque du camp de Guiré intervient après une autre ce samedi 20 avril 2019, mais cette fois-ci contre les soldats de la Minusma. Un convoi de la mission onusienne a sauté sur un engin explosif entre Douentza et Boni, région de Mopti. Selon la Minusma, un casque bleu a été tué et quatre autres blessés.
C’est dans ce contexte que la communauté chrétienne a célébré la Fête de Pâques au Mali. Une occasion pour les fidèles chrétiens de prier pour la paix et la sécurité. Selon l’Abbé Noël Somboro de la cathédrale de Bamako, le message de cette fête est « l’amour de Dieu et de son prochain ». « Si nous respectons ces deux commandements, nous aurons la paix sur cette terre », affirme-t-il.
Abbé Noël Somboro de la cathédrale de Bamako.
ST