L’ombre du dopage et de la corruption va de nouveau planer sur la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), réunie de mercredi à samedi à Monaco pour se pencher sur la suspension de la Russie avant d’adopter des réformes censées restaurer la crédibilité d’une institution minée par les scandales.
La grand-messe de l’IAAF sera également marquée vendredi par la traditionnelle désignation des athlètes de l’année – où Usain Bolt est pressenti – mais c’est bel et bien le cas russe et ses conséquences qui vont accaparer les discussions.
A un peu plus d’une semaine de la publication du second volet du rapport Mclaren, prévue le 9 décembre, le Norvégien Rune Andersen, président de la Task Force consacrée à la Russie, dévoilera devant le Conseil de l’IAAF ses recommandations quant à une réintégration ou non d’un pays privé de toutes compétitions internationales depuis novembre 2015 après la révélation par l’Agence mondiale antidopage (AMA) d’un vaste système de dopage d’Etat.
Cette suspension a déjà été maintenue à deux reprises, en mars et en juin, empêchant les athlètes russes de participer aux Jeux Olympiques de Rio.
Les autorités russes ont tenté ces derniers jours de donner des gages de bonne volonté au mouvement sportif. Le président Vladimir Poutine a ainsi promulgué le 22 novembre une loi sanctionnant de peines de prison les entraîneurs et médecins qui auraient poussé des sportifs à se doper.
Suffisant pour changer la donne? Pas sûr. Outre l’épée de Damoclès du deuxième volet du rapport McLaren, dont le premier avait largement incriminé les Russes, les répliques de l’affaire Lamine Diack continuent en effet d’accabler la Russie ainsi que la Fédération internationale et pèseront forcément lourd dans la balance.
mythique de Michael Johnson sur 400 m, et le Britannique Mo Farah, auteur d’un deuxième doublé 5000 m-10.000 à Rio. Chez les dames, l’Ethiopienne Almaz Ayana, la Jamaïquaine Elaine Thompson et la Polonaise Anita Wlodarczyk seront en lice.
Source: essor