Le Sursaut : Présentez –vous à nos lecteurs
Aminata Djibo Ly : je suis une jeune athlète âgée de 32 ans. Je suis d’origine malienne née en France et grandie dans une petite ville qui se nomme Troyes.
La Sursaut : Qu’est-ce qui vous a inspiré à pratiquer le sport ?
Aminata Ly : J’ai grandi dans une famille où le sport avait une grande importance, tout le monde le faisait à la maison. Et mon père Ibrahim Djibo étant entraineur, ancien attaquant du Djoliba AC et ancien joueur de foot en France, je me suis donc testée au foot avant de tourner vers l’athlétisme.
Le Sursaut : Pourquoi le choix du triathlon et du marathon ?
Aminata : Je trouve du plaisir dans les efforts longs, c’est pour cette raison que je m’aligne essentiellement sur les courses de type semi-marathon, marathon ou trail. J’ai commencé le triathlon il y a 3 ans pour limiter les impacts liés à la course route. Au final, ça m’a permis de varier et d’augmenter mon volume d’entrainement en préservant mes articulations. L’effort est varié ce qui rend la pratique de ce sport plaisante.
Quelles sont les difficultés que vous avez eu à rencontrer du début de votre carrière à nos jours ?
Aminata Ly : En tant qu’amatrice, le plus compliqué est de concilier les entrainements avec tous les autres éléments de ma vie.
Quelles sont vos performances de la saison ?
A L: Cette année, j’ai participé à 3 compétitions seulement, à savoir : Half Ironman d’Aix-en-Provence dont j’ai fait 1,9km de nage /90km vélo et Semi-marathon (6h38). En Trail de Fontvannes j’ai fait 16 km avec 500m de Dénivelé positif dont (1h36) et (3h 28m 04s) en Marathon de Deauville.
Quel est l’objectif que vous vous êtes fixé ?
A L : Mon objectif principal est de finir un ultra trail de (80m) pour les restes c’est en cours de réflexion.
Quelles sont vos perspectives par rapport à votre carrière ?
A L: Les perspectives est de continuer à progresser en tant qu’une amatrice dans l’ensemble des disciplines que je pratique. Evidemment, je souhaite améliorer mes temps de références au mieux.
Avez-vous une fois défendue les couleurs du Mali dans les hautes compétitions sinon, comptez-vous venir défendre un jour le Mali ?
A L : Je n’ai encore jamais eu l’occasion de défendre les couleurs du Mali et j’espère un jour pouvoir le faire que ce soit sur un semi-marathon, marathon, un trail ou un triathlon.
Quel dernier mot à l’endroit du public sportif ?
A L : Je peux dire que c’est seulement le sport qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur soi en repoussant ses limites de plus en plus loin.
Entretien réalisé par Safiatou Coulibaly