A la Maison de la presse, le 6 juillet, l’Association Kel Ahishq pour l’émergence sociale de la communauté noire Tamasheq, a tenu son congrès. A l’issue des travaux, Sidi Agaly Yattara a été élu président d’un bureau de 65 membres.

Constater  la vacance du poste de président, procéder à l’élection d’un nouveau président, valider le plan d’actions issu de la déclaration et des recommandations du congrès de 2018 et adapter les textes de l’Association à la réalité en les mettant en adéquation avec les exigences. Voilà les points essentiels qui ont marqué les travaux de ce congrès.

En effet, la cérémonie d’ouverture a été marquée par le seul discours du secrétaire exécutif  de l’Association,  Almaimoune Ag Almoustapha.

Dans son intervention, le Ségal Ag Al Moustapha dira que la communauté noire Tamasheck doit s’ouvrir, exprimer et assumer ses choix, éviter d’être réticente à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée à ce que ses informations soient  utilisées  de manière perfide contre elle ou de discerner des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des évènements anodins.

Par ailleurs, ce congrès a été marqué par la présence des délégués venus de plusieurs pays africains comme l’Algérie, le  Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la  Guinée Equatoriale, la Libye, la Mauritanie,  le Niger,  le Nigéria, le Sénégal et le Togo.

Aussi, l’évènement a enregistré la participation d’une forte délégation venue de l’Asie, de l’Amérique (Etats Unis) et de l’Europe (France et Italie).

Faut-il rappeler que l’association après l’accès à son récépissé le 6 octobre 2017, a organisé à la Maison de la presse de Bamako, une conférence internationale les 22, 23 et 24 décembre 2016, avant même l’obtention de son  récépissé le 6 octobre 2017.

Un autre évènement phare de l’association a été la tenue de son congrès constitutif les 09, 10 et 11 mars 2018.

A noter que la communauté noire Kel Tamacheq dénommée « KEL AHISHQ », se traduit en langue française par « ceux de l’arbre ».

Mariam SISSOKO 

Source: Le Sursaut