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Assemblée nationale : journée d’information autour du rapport 2012 de la section des comptes de la Cour suprême

Dans le cadre de la réalisation de ses activités pour une transparence budgétaire, le Groupe de Suivi Budgétaire (GSB) a organisé ce mardi 27 janvier 2015 à l’Assemblée nationale une journée d’information sur le rapport 2012 de la Section des Comptes de la Cour Suprême du Mali.

Les débats du jour avaient pour objectifs de : rendre tangible la culture de la transparence,permettre une meilleure compréhension du rapport par les députés afin de les mettre devantleurs responsabilités. C’est  le  ministre  de l’Economie et  des Finances,  Mamadou Igor  Diarra  qui  a présidé lacérémonie  d’ouverture  de l’atelier.

Mamadou Igor Diarra president directeur general pdg boa ministre economie finances

Il avait à ses côtés, le président du Groupe de  suivibudgétaire, Tiémoko Souleymane Sangaré ; le président de la Section des comptes de laCour  suprême,  Kloussama  Goïta ;  le  président de la  commission  des  finances  del’Assemblée nationale, l’honorable Lassana Koné.Le ministre Diarra s’est félicité de la tenue de cette journée qui rentre dans le cadre de labonne tenue de la comptabilité publique ca, il s’agit de parvenir à optimiser la gestion de nosressources.

Mamadou Igor Diarra a salué les partenaires du Groupe de suivi  budgétairenotamment le Royaume du Danemark avant de rassurer que toutes les recommandations durapport seront prises en compte dans la gestion du budget.Pour le président du GSB, Tiémoko Souleymane Sangaré,  « c’est pour renforcer la bonnegouvernance notamment à travers la culture de la redevabilité de la gestion des ressourcespubliques que le GSB a initié un projet intitulé ‘’Appui aux initiatives de contrôle citoyen’’,financé par l’Ambassade du Royaume du Danemark au Mali.

C’est pourquoi, avec le souciconstant d’améliorer la qualité du dialogue sur les questions de transparence, de lutte contrela corruption et l’impunité, le GSB a inscrit dans ses actions, l’information autour du rapport2012 de la  Section des comptes de la  Cour  suprême afin  que les  citoyens puissent  sel’approprier  et  le  lieu  indiqué  pour  çà,  c’est  l’Assemblée  nationale  qui  constitue  lareprésentation nationale ».

De son côté, Kloussama Goïta, président de la Section des Comptes, a affirmé que le Mali etle Bénin sont les deux pays de l’Uemoa qui n’ont pas encore créé une Cour des Comptes. Il  a présenté sa structure comme étant la juridiction supérieure de contrôle des financespubliques dans notre pays avant de remercier le GSB pour l’initiative qui apparait, selon luicomme, une meilleur opportunité de faire connaitre sa structure. Surtout quand on sait que lerapport en question est le premier du genre depuis que l’institution existe.

Au regard des dispositifs de la loi N° 96-071 régissant la Cour Suprême et la loi N° 2013-031portant approbation du code de transparence dans la gestion des finances publiques, laSection des Comptes rend public tous les rapports qu’elle transmet au parlement, augouvernement et au président de la République. Ce qui fait dire à Kloussama Goïta que laSection des Comptes a un rôle central dans la bonne gouvernance. «L’atelier  qui  nousréunit ce matin est la suite logique de ce devoir d’information du citoyen sur les activités dela Section des Comptes », a martelé M. Goïta.

Dans une projection de 58 diapos, Kaba Diakité, président de la chambre de Vérification dela Section des Comptes a présenté la  Section des Comptes dans ses compétences,  sacomposition, et, au delà, les problèmes auxquels elle doit s’atteler. La non érection de laSection de Comptes en cours des Comptes de nos jours est un obstacle majeur à la bonneréussite des missions de cette section.

«Une cour des comptes, c’est le souhait de tout un chacun, même du président. Mais, on esttous bloqués par la constitution que nous respectons beaucoup. Par ce que la constitution ademandé que toute modification doit faire l’objet d’un référendum ». Insuffisance de personnel, l’absence d’une ligne compte pour contrôle des services sontautant  de  difficultés  pour  cette  institution. Le  rapport  parle  aussi  des  recommandationscomme la relecture de la charte des partis politiques pour une utilisation efficiente de l’aidepublique aux partis politiques, la moralisation des dépenses pendant les campagnes commeça se passe ailleurs etc.

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