Le député URD de Ténenkou, Amadou Cissé : « La Déclaration de politique générale du Premier ministre est un roman…C’est un rêve, une fiction…On donne l’impression qu’au Mali rien n’a été fait depuis 40 à 50 ans… »
L’opposition vient de porter son jugement à la Déclaration de politique générale du Premier ministre en le qualifiant d’un roman…d’un rêve, d’une fiction…On donne l’impression qu’au Mali rien n’a été fait depuis 40 à 50 ans… ». Ces propos sont du rang du chef de fil de l’opposition, notamment celui du député élu de Ténenkou, Amadou Cissé, l’ancien ministre des Mines de l’ex-Chef d’Etat, Amadou Toumani Touré.
Dans son adresse aux députés la semaine dernière, le PM Moussa Mara a évoqué plusieurs points qui se sont portés sur la révision de la Constitution, en vigueur depuis 1992, visant à améliorer le cadre démocratique.
Moussa Mara n’a pas indiqué avec précision les points sur lesquels va porter la révision mais il a laissé entendre que celle-ci va chercher à renforcer le dispositif institutionnel et le cadre démocratique dans le pays.
‘’Nous engagerons rapidement d’importantes réformes du système et du processus électoral ainsi que des textes régissant l’activité des partis politiques », a indiqué Moussa Mara soulignant que son pays devrait plutôt tendre aujourd’hui vers de ‘’grands et forts ‘’ partis politiques.
Le Premier ministre malien a évoqué la perspective d’une meilleure protection des opposants politiques dans le cadre d’un projet de statut de l’opposition dont l’inscription est envisagée dans la future Loi fondamentale du pays.
Il a aussi annoncé des réformes dans le secteur de la presse en vue de l’édification de grands groupes à capitaux privés et au renforcement de l’organisation de la profession avec une autorégulation forte.
Des réformes seront opérées dans les domaines de la sécurité et de la défense en dotant, notamment, l’armée de capacités de rapidité et de flexibilité devant lui permettre d’apporter des réponses armées et non armées aux menaces à l’intérieur et aux frontières.
Le pays aura, pour ce faire, besoin de plusieurs centaines milliards de Francs CFA sur plusieurs années, a affirmé Moussa Mara, ajoutant que des initiatives seront prises en vue de l’obtention de ces financements.
Ces propos n’ayant pas convaincu l’opposition à décider de voter contre la DPG, malgré le quitus de la majorité présidentielle.
Ousmane Daou
source:l’indicateur du renouveau