L’Association ‘’TiléCouraSira’’ a salué l’engagement du ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Mme Kéita Aïda M’Bo,  pour son implication dans les activités d’assainissement et de ramassage d’ordures  dans certains quartiers de Bamako: Yirimadjo, Hamdallaye, Korofina, l’Hippodrome, Sotuba, entre autres. Elle l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse tenue le week-end dernier,  à Yirimadjo. Ladite conférence était animée par le président de l’association, M. Mamadou Dabo.

Pour le conférencier, il y a de cela quelque temps, la ville de Bamako est prise d’assaut par des d’ordures. Une situation qui interpelle tout le monde, singulièrement les jeunes.  Il estime que de nos jours,  ces ordures sont à la base de beaucoup de maladies comme le paludisme, qui se trouve être  la principale cause de mortalité infantile et néonatale dans notre pays. D’où la nécessité de faire face à ce problème. Et c’est ce qu’a compris Mme le ministre. C’est pourquoi elle s’est engagée à ramasser les ordures de Djafaranakô, l’école de Sotuba, les rails de Korofina Sud, le cimetière de Yirimadjo, Missabougou, l’Hippodrome et Quinzambougou. Il  a aussi salué les efforts d’évacuation, par Mme la ministre, Kéita Aïda M’Bo, des grands dépôts d’ordures qui jonchent la ville.  Pour le conférencier, Mme le ministre a fait un pas, il revient aux jeunes de  l’accompagner  dans ses actions. « Nous devons être au devant de toute construction citoyenne, afin de soutenir  les pouvoirs publics à réussir  leur  mission », estime M. Dabo. Pour lui, cet engagement du ministre à assainir la capitale est une décision sage qui mérite l’accompagnement de tout un chacun.

Il faut rappeler que l’association ‘’TiléCouraSira’’ existe il y a plus de 5 ans. De sa création à nos jours, elle a participé  à plusieurs activités citoyennes comme des journées de salubrité, des pulvérisations des écoles, mairie et lieux de culte. Sa mission, telle déclinée dans son statut, est d’œuvrer  pour le bien-être des populations de la capitale. Elle est représentée dans plusieurs quartiers de Bamako.

Tièfing KANTE

Source: La Preuve