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Assainissement de la ville de Bamako : Les dépôts de transit de Ngolonina et Médine dégagés

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Dans le cadre de la lutte implacable des autorités contre l’insalubrité, le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, accompagné du directeur national de l’assainissement, du représentant du gouverneur, des responsables des collectivités, a effectué une visite sur les sites des dépôts de transit de N’golonina et de Medine, ainsi que de la décharge finale de Noumoubougou. Les choses semblent plutôt bouger, car les montagnes d’ordures qui se dressaient sur ses deux sites ont été totalement dégagées et l’état d’avancement des travaux de la décharge finale de Noumoubougou est évalué à 95%. C’est un ouf de soulagement pour les populations environnantes qui ont vu disparaitre en quelques semaines le mont Kilimandjaro (décharge de N’golonina) et la montagne de Médine, source de maladies et de toutes sortes de pollution. La direction nationale de l’assainissement a, une fois de plus, usé son savoir-faire pour résoudre avec brio une partie de l’épineuse question de l’assainissement de notre capitale.

On se souvient qu’un programme d’urgence avait été élaboré en son temps par le ministre Ousmane Ag Rhissa, afin d’évacuer les neuf dépôts de transit et aménager la décharge finale de Noumoubougou. Le document a été préparé sur la base des propositions faites par les mairies des six communes et la mairie du district de Bamako. L’Etat étant une continuité, le ministre Maiga, dès son arrivée à la tête du département, a également pris à bras le corps le projet. Lors de sa première visite sur les différents sites de dépôt de transit, il a exprimé son vœu de voir disparaitre ces collines d’immondices malodorantes. Aujourd’hui, le constat est clair: Le dépôt de transit de N’golonina surnommé le mont Kilimandjaro et celui de Médine ont été totalement dégagés.

Selon le directeur de l’assainissement, Modibo Diallo, le problème de l’assainissement requiert l’implication de tout le monde.  » C’est une véritable filière de déchets qui comprend plusieurs éléments. Les populations sont concernées par le conditionnement des déchets, car chaque famille devrait avoir au moins une poubelle, tenue dans les bonnes conditions, s’assurer que les GIE y passent régulièrement pour les collectes. Ces derniers à leur tour doivent s’organiser pour faire une bonne collecte et acheminer les déchets sur les lieux indiqués par les mairies, les dépôts de transit. Après l’évacuation des ordures sur les dépôts de transit, il revient à la mairie du district d’acheminer les ordures vers les décharges finales  » a-t-il indiqué.

Eu égard à l’état d’avancement des travaux de la décharge finale de Noumoubougou, la nouvelle est plutôt bonne.  » Nous sortons d’une visite et c’est rassurant de savoir que les travaux avancent normalement. Nous sommes à 95% de l’exécution des travaux, ce qui veut dire que d’ici quelques semaines la décharge finale sera opérationnelle  » a-t-il rappelé.

La décharge finale de Noumougou prête dans quelques semaines

La décharge finale de Noumoubougou se trouve à 33km de Bamako, dans la commune rurale de Tienfala, sur la route de Koulikoro. Cette décharge, qui répond aux normes internationales, a été créée dans le but de recevoir les ordures solides dans la ville de Bamako. Elle est constituée de trois cellules d’enfouissement de dimensions différentes. La cellule A, d’une longueur de 220 m sur une largeur de 210m et une profondeur de 10m, soit un volume de 462 000m3, contiendra les dépôts provisoires. Pour éviter un problème d’étanchéité, une géo-membrane est installée. Les cellules sont connectées au bassin de lixiviat par des tuyaux PVC 80.

C’est bien beau de savoir que la décharge finale de Noumoubougou pourra résoudre à 90% le problème de l’assainissement dans nos villes. Mais l’autre question à laquelle nos dirigeants devraient faire face reste celle de la route. En effet, le tronçon Koulikoro-Bamako, fréquenté par les gros porteurs, est dans un état de délabrement avancé. En plus du fait qu’il est très étroit. Quand on sait l’importance de cette décharge qui servira en même temps Bamako et Koulikoro, il urge pour les décideurs de s’investir pour rendre praticable ce tronçon routier.

Clarisse Njikam

SOURCE: L’Indépendant

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