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Arrêtons le général Boubacar Baba Diarra, président de la Fémafoot, dans sa folie destructrice de notre football

Le sport et particulièrement le football est un facteur de cohésion nationale. Cette assertion ne sied pas à notre football. Car, depuis l’arrivée du général Boubacar Baba Diarra à la tête du comité exécutif de la fémafoot, notre football est source de division et de tension. Une tension permanente règne sur nos stades.

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La faute au président de la Fémafoot incapable de gérer le moindre soubresaut. Jamais un président de la fémafoot n’a été aussi décrié que le général Diarra.

Nous avons toujours soutenu que la gestion de la crise qui secouait notre football incombait d’abord au général Diarra en tant que premier acteur de notre football. Cette crise a démontré si besoin en était que le général Diarra n’a ni l’étoffe, ni le charisme nécessaire pour diriger notre sport roi.

Décidément n’est pas feu Amadoun Kollado Cissé ou Tidiane Médian Niambélé qui le veut. Ce dernier, à la suite d’une crise qui secouait à l’époque notre football, a décidé de remettre son mandat aux délégués pour retrouver la quiétude de sa famille et ses amis. A peine la crise de la décente des clubs  résolue, le général Diarra  vient d’ouvrir une nouvelle crise au sein de notre football.

En effet, le général Boubacar Baba Diarra, après avoir réussi à faire éliminer  le Djoliba AC de la coupe du Mali de football veut  attaquer le club de Hérémakono en championnat, en l’empêchant par tous les moyens de jouer le carré d’AS. Et cela par des méthodes peu orthodoxes.

Le manitou Président de la fémafoot, veut imposer au Djoliba  AC de jouer  deux matchs à huis clos assortie par la prise en charge des frais de ses deux rencontres. Une décision que les supporters et les  dirigeants du club de Hérémakono ne sont pas prêts à avaler. Ils ont d’ailleurs interjeté l’appel auprès de la fémafoot, qui en principe doit être suspensif.

A ce jour, c’est-à-dire au moment où nous écrivons  ses quelques lignes,  la fémafoot n’a pas dédaigné répondre à la correspondance du Djoliba AC. Ce qui relève du mépris.  De bonnes sources,  les supporters du club de Hérémakono ne sont pas prêts à laisser du lèse. Ils entendent  défendre l’honneur de leur club jusqu’à leur dernière goutte de sang. Ce qui n’augure rien de bon.

Que s’est il passé ?

Il nous revient que lors de la finale du championnat « dit national » des cadets, les supporters des rouges auraient insulté le président de la fémafoot. Si nous condamnons avec la dernière rigueur, les insultes, les mesures prises à l’encontre du club nous paraissent très disproportionnées et iniques. Si insulter les membres de la fémafoot par les supporters peut être l’objet de sanction, tous les clubs du Mali allaient jouer à huis clos.

Alors pourquoi prendre la décision contre un seul club, en l’occurrence le Djoliba AC. Par ailleurs, la fémafoot se base sur quel texte pour prendre de telles mesures iniques ? Et puis dans quel stade au monde, on n’insulte pas. Par ailleurs, ces mesures,  loin de calmer les supporters des rouges les radicalisent davantage.

Des supporters qui estiment d’ailleurs que l’équipe dirigeante de la fémafoot est contre leur club. En prenant de telle décision, elle donne raison aux supporters des rouges de Hérémakono.

Après tout n’est ce pas le général Boubacar Baba Diarra, président du Djoliba AC qui disait que les insultes des supporters sont dues aux comportements de certains dirigeants du football malien. Le ridicule ne tue plus au Mali.

Comme à son habitude, guidé par le désir de l’exclusion, le sectarisme,  et la haine, le président de la fémafoot a manqué de clairvoyance et de sagacité dans le traitement de ce dossier comme tous les autres d’ailleurs.

Au lieu de chercher à identifier et sanctionner les personnes qui l’ont insulté, le général s’attaque à toute l’institution du Djoliba AC. Cette décision malheureuse sera à la base de prochaines tensions au sein de notre football. Les protestations faites par certains supporters lors de la finale de la coupe du Mali en est la parfaite illustration.

Les autorités doivent prendre leur responsabilité, car le Général Diarra n’est rien dans l’atteinte des résultats du football des jeunes.

Pour convaincre les autorités maliennes à le suivre dans sa folie meurtrière de destruction de notre football, le Général Boubacar Baba Diarra  prêche ourdi et orbi qu’il est à l’origine des résultats obtenus par le football de catégories d’âge. Il n’en est rien. Ne soyons pas dupe.

Le général Baba n’est rien dans l’atteinte de ses résultats. Le mérite revient à l’ancienne équipe de ligue de football dirigée par Bakary Monzon Traoré et les clubs de Bamako qui ont  misé sur la formation des jeunes. Car c’était la seule ligue du Mali qui organisait régulièrement le championnat des jeunes (juniors et cadet).

Au delà de cette  contre vérité distillée ça et là par le général et ses sbires, dont nous battons en brèche,  nous leur rappelons que les grecques ont inventé  les jeux olympiques pour faire distraire le peuple et non pour le résultat.

Loin de nous, toute idée  de soutenir une quelconque  médiocrité, le football doit être avant tout un facteur de cohésion. Une cohésion fortement ébranlée par les agissements du général Diarra qui veut imposer une vision byzantine dans la gestion de notre football.

Face à la menace d’une nouvelle crise, nous demandons aux autorités en charge de la gestion de notre pays d’arrêter  le général Diarra dans son plan machiavélique de destruction de notre football. Autrement, ils répondront tous devant le tribunal de l’histoire. Plaise à Dieu.

Abdrahamane Sissoko

Source: Le Pays

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