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Arrestation des 6 éléments du GMS : Le SYNAPOL dénonce le caractère injustifié de cette mesure

Les responsables du Syndicat national de police (SYNAPOL) du Groupement mobile de sécurité (GMS) ont animé une conférence de presse, hier lundi 1er décembre. Objectif : échanger avec les hommes de médias des circonstances de l’arrestation des six agents de police. Elle était animée par son secrétaire général, le Sergent Haï Dramé.

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Dans son exposé liminaire, le secrétaire général du comité SYNPOL du GMS est revenu sur les circonstances de l’arrestation de six agents de la police. À l’en croire, ces derniers ont été désignés par le Commissaire principal Ousmane Sow, un commandant du GMS, pour assurer la garde devant la Clinique Pasteur, placée en isolement depuis l’apparition du second cas de la maladie à virus Ebola au Mali. Et, d’ajouter que dans un premier temps, ces éléments ont reçu la visite d’un agent du 14ème arrondissement leur demandant de se redéployer sur un autre site, devant le Centre national de lutte contre la maladie (CENAM).

Selon lui, le Compol Sow informé du nouveau dispositif proposé par le 14ème arrondissement, leur a instruit de rester sur place. Peu de temps après, les éléments du GMS ont été contactés par une autre personne, se présentant comme le Chauffeur du directeur général adjoint de la police avec les mêmes instructions du 14ème arrondissement. Les limiers ont informé leur hiérarchie qu’il leur a été ordonné de rester sur place.

Pour le secrétaire général, à leur grande surprise, le lendemain, les six éléments ont été interpelés, puis enfermés pour insubordination sous l’ordre du DGA de la police nationale.

D’après le conférencier, lors d’une rencontre avec le syndicat, le commandant du GMS, le commissaire Ousmane Sow a affirmé que c’est lui qui a ordonné aux jeunes de rester sur place. Malgré cette précision de leur supérieur hiérarchique, ces éléments sont toujours sous les verrous, a-t-il déploré.

Expliquant, le caractère injuste de cette mesure, il dira que le code déontologique de leur corporation fait obligation à tout fonctionnaire de police de respecter les instructions de sa hiérarchie. L’autorité qui a donné l’ordre en est responsable.

À l’annonce de cette nouvelle, les policiers étaient désemparés. Cette situation a créé un débrayage au sein de la Compagnie de circulation routière (CCR) et du GMS le mardi 25 novembre dernier. Le travail a repris le lendemain après-midi sans la libération de leurs camarades détenus. Cette reprise découle de la volonté du syndicat de préserver l’image de la police nationale, ternie lors des évènements du 22 mars 2012. Pour finir, il dira que  » toutes les démarches entreprises par le syndicat pour obtenir la libération des six agents injustement emprisonnés ont été infructueuses « .

Boubacar PAITAO

 

SOURCE: L’Indépendant  du   2 déc 2014.
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