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APRÈS SES MINISTRES, LE PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON CLARIFIE SA POSITION : “AVEC LES TERRORISTES, ON NE DISCUTE PAS… ON COMBAT“

La France n’est pas dans cette logique de discuter avec les groupes terroristes. Dans une récente interview, le Président français, Emmanuel Macron  a martelé son opposition complète et celle de son pays, engagé militairement au Sahel, à toute négociation avec les djihadistes, alors que ce sujet fait débat dans la région, notamment au Mali, où le Dialogue National Inclusif (DNI) en a fait une exigence pour le retour de la paix.

 

Le Président français, Emmanuel Macron, s’est exprimé, la semaine dernière, dans l’hebdomadaire “Jeune Afrique“. Il a une fois encore, expliqué clairement la position de son pays au sujet de ce débat sur le dialogue avec les groupes djihadistes.  Avec les terroristes, on ne discute pas. On combat”, a lancé Emmanuel Macron.

Ces déclarations ne sont aucunement pas étranges pour les pays du Sahel et surtout le Mali où récemment, deux ministres français étaient en visite respectivement. Il s’agit du ministre français des Affaires Étrangères, Jean-Yves Le Drian et par la suite la ministre française des Armées, Mme Florence Parly.

Tour à tour, ils avaient rejeté cette option de dialoguer avec des terroristes qui continuaient selon eux de combattre.

Pour le Président français, “il faut s’inscrire dans la feuille de route claire que sont les accords d’Alger“, faisant référence à l’Accord de  paix conclu, en 2015, entre le pouvoir malien, les groupes armés pro-Bamako et l’ex-rébellion à dominante touareg du Nord du Mali.

Pour Emmanuel Macron, s’il doit avoir dialogue, ce serait entre les “différents groupes politiques et autonomistes’’. “Mais cela ne veut pas dire qu’il faut dialoguer avec des groupes terroristes, qui continuent à tuer des civils et des soldats, y compris nos soldats“, a-t-il ajouté.

Cet accord ne concerne pas les groupes liés à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) ou à l’organisation État Islamique (EI) qui poursuivent, voire intensifient leurs actions depuis cinq (05) ans, faisant des centaines de morts, a-t-il précisé.

Rappelons que le Premier ministre malien de Transition, Moctar Ouane, avait souligné lors d’une visite du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, le lundi 26 octobre 2020, à Bamako, que le “Dialogue National Inclusif“, vaste concertation du pays tenue, fin 2019, avait “très clairement indiqué la nécessité d’une offre de dialogue avec les groupes armés” djihadistes.

Sur cette (…)

            RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE « NOUVEL HORIZON » DU LUNDI 23 NOVEMBRE 2020

KADOASSO I

Source : NOUVEL HORIZON

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