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Après l’interdiction de sa marche de cet après-midi: Le CDR annonce de nouvelles manifestations le jeudi 14 janvier pour dénoncer » la séquestration » de son leader Ras Bath

La marche du Collectif pour la Défense de la République (CDR), prévue cet après-midi, pour dénoncer  » l’interpellation arbitraire et la séquestration  » de son porte-parole, Youssouf Mohamed Bathily, n’aura pas lieu. Elle a été interdite par la plus haute autorité administrative du District.

 

Déterminé à obtenir la libération de son leader, Youssouf Mohamed Bathily dit  »Ras Bath » le bureau national du Collectif pour la Défense de la République (CDR) avait appelé à une marche, cet après-midi, à partir de 14heures, entre la Place de la Liberté et le monument de l’Indépendance. Dans sa lettre de demande d’autorisation, adressée à la Mairie de la Commune III, le CDR a indiqué :  » Ladite marche a pour but de dénoncer l’interpellation arbitraire et la séquestration pour des desseins politiques de notre porte-parole, Ras Bath « .

Cette démarche s’est avérée vaine. Le Gouverneur du District de Bamako, Baye Konaté, ayant opposé un refus à la tenue de cette manifestation.  » J’ai le regret de ne pouvoir donner une suite favorable à votre demande en raison des dispositifs liés à la période de l’Etat d’urgence et des mesures barrières relatives à la Covid-19 « , a-t-il argué dans une correspondance adressée au bureau national du CDR.

Suite à cette interdiction, le Collectif a réagi. « Une nouvelle demande sera introduite au gouvernorat du District pour informer le gouverneur de la tenue de sit-in simultanés, le jeudi 14 janvier, devant la Direction Générale de la Sécurité d’Etat, le Camp 1 de la Gendarmerie nationale et le tribunal de la Commune III. Elle précisera que le nombre de manifestants ne dépassera pas 49 personnes dans chacun des trois lieux « , a indiqué le Secrétaire administratif du CDR, Boubacar Yalkoué. Rappelons que Ras Bath est incarcéré à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako depuis le 31 décembre 2020. Il est poursuivi pour  » des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat « . Il lui est notamment reproché de jouer  » le rôle d’incitateur de l’opinion publique contre les autorités de la Transition, en s’attaquant à leurs personnes, faits et gestes dans ses différentes émissions radiophoniques à travers des propos outrageants « . En plus du virulent chroniqueur-radio, sept autres personnes, dont l’ancien Premier ministre, Boubou Cissé, sont visées par une information judiciaire dans la même affaire.

Sory Ibrahima COULIBALY

Source : l’Indépendant

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