Ce sont 8 écoles supérieures de santé qui ont vu leurs étudiants (es) privés d’examen de fin d’année. La cause en est que ces écoles n’ont pas une autorisation de création et d’ouverture. C’est dans ce cadre que les étudiants de ces établissements privés d’enseignement supérieur de santé au nombre de 300 ont vu leur année universitaire réduire au néant pour n’avoir pas pu accéder aux salles d’examen effectué du 25 au 29 juillet dernier.
En effet, c’est à travers un avis de la Direction de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DGESRS) que l’opinion publique nationale fut informée de la liste des 8 établissements privés d’enseignement supérieur de santé ne disposant pas d’autorisation et d’ouverture d’une école de santé. Il s’agit de l’‘’Institut National de Formation-Croix Rouge Malienne (INFSS-CRM)’’, de l’ ‘’Ecole de Santé Ba Aminata Doucouré (ESBAD)’’, de l’ ‘’Ecole de Formation des Agents de Santé (EFAS)’’, de l’ ‘’Ecole de Santé Bakary Diakité (ESBAK), de l’ ‘’Ecole Privée de Santé de Fana (ESPF)’’, de l’’’Ecole de Santé Mariam Diarra (ESMD)’’ et de l’ ‘’Ecole de Santé-Univers Santé (EPS-US).
En conséquence, ce sont 300 pauvres étudiants qui ont ramassé les pots cassés de cette décision. Cela, pour la simple raison que leur année universitaire aura été vaine.
En s’exprimant sur la situation à la Chaîne Nationale (ORTM1), le DG de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Bacary Camara a signifié que les salles d’examen ont été interdites à ces étudiants des établissements indiqués parce que leurs écoles n’étaient pas en règle. Autrement dit, qu’ils n’ont pas l’autorisation de création et d’ouverture de leurs écoles. De ce fait : « Ils ne peuvent donc pas participer à ces examens ».
Par la même occasion, l’Association des Ecoles de Santé du Mali a sollicité l’indulgence de la DGESRS, pour voir l’éventualité d’organiser une session spéciale pour lesdits étudiants avant l’épreuve pratique qui dure 1 mois et un stage de 45 jours.
Les autorités de l’enseignement supérieur vont-elles prêter une oreille attentive à cette demande ?
En tout état de cause, pour le moment, le dur labeur de ces étudiants toute une année durant vient de tomber à l’eau par la faute de « cupides » promoteurs d’écoles de santé. Affaire à suivre !
Par Mariam Sissoko
Source: Le Sursaut