Après le renversement du régime d’IBK le mardi 18 août, plusieurs voix se sont levées pour condamner cet acte du Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP) suivi des embargos et des suspensions du Mali par plusieurs organisations internationales. Pour assouplir le verrou sur le Mali, le vice-président du CNSP, Colonel Malick Diaw entame une tournée sous régionale.
Tard dans la nuit du mercredi à jeudi, l’Aéroport international de Sénou a été informé de certaines instructions émanant du Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP). Le commandant de l’avion présidentiel sera informé de préparer un voyage officiel. Ce dernier à son tour invite un traiteur de l’Aéroport en charge de certains détails de l’avion notamment la passerelle et le tapis rouge. « Tapis rouge », s’est étonné l’agent en charge de ce volet. Puisque ce dernier se posait plusieurs questions : Est-ce le président IBK qui va voyager ? C’est qui, qui doit voyager ?, s’interroge-t-il.
C’est hier dans la matinée que ce dernier sera situé sur ces questions. Il s’agissait du Colonel Malick Diaw, vice-président du CNSP qui préparait une tournée sous régionale. L’itinéraire de l’avion présidentiel sera tôt le matin communiquée et distillée sur les réseaux sociaux. Ce parcours faisait découvrir la ligne Bamako-Ouaga et puis Ouaga-Niger. Quelques heures après, une presse Burkinabé informera avec précision la présence du Colonel Diaw à Ouaga en compagnie du président de la République Burkinabé, Rock Mark Christian Kaboré.
Selon les indiscrétions, il s’agissait pour Malick Diaw, deuxième personnalité de la junte d’aller plaider la cause du peuple malien à l’orée de la conférence des chefs d’Etat de la sous-région qui sera présidée ce matin par le président du Niger, Mahamadou Issoufou. Il faut rappeler que la Cédéao a imposé un certain nombre de sanctions contre notre pays après le coup de force qui a conduit le président IBK à la démission.
Malick Diaw réussira-t-il ce pari de lever les sanctions contre notre pays ? En tout cas la junte était optimiste en début de semaine de la levée des sanctions à l’encontre de notre pays. Pour faciliter la tâche, le CNSP a ordonné hier, à la demande de la médiation de la Cédéao, la libération des personnalités détenues à Kati dont l’ancien président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.
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