Selon une étude de la Melbourne Institute Working Paper Series, en Australie, les quadragénaires devraient se contenter d’une semaine de travail de trois jours. Le site Conseiller.ca rapporte que des chercheurs japonais ont mené cette étude en évaluant les habitudes de travail de près de 3000 Australiens et de 3500 Australiennes.
Ainsi, le meilleur rendement atteint serait celui des travailleurs qui ne vont au boulot que 25 heures par semaine. En comparaison, les gens qui avaient des semaines de 55 heures avaient des rendements plus faibles et les capacités cognitives des retraités et des chômeurs étaient également inférieures à celles des travailleurs à temps partiel. Voilà qui donne raison aux adages « le travail, c’est la santé » et « la modération a bien meilleur goût »!
Selon le professeur Colin McKenzie, qui a mené cette étude en compagnie d’autres chercheurs, le travail est une lame à double tranchant. Certes, il stimule le cerveau, mais de trop longues heures passées à travailler endommage les fonctions cognitives en générant de la fatigue et du stress.
« Les différences quant au nombre d’heures travaillées ont une incidence importante sur le maintien des capacités cognitives chez les adultes d’âge moyen et mûr. Ainsi, le travail à temps partiel pourrait être une stratégie efficace pour ces personnes », a-t-il expliqué, dans des propos repris par The Australian.
Les chercheurs de l’université de Melbourne, en partenariat avec l’université de Keio, au Japon, ont fait passer une série de tests aux participants. Ceux-ci devaient lire à haute voix, réciter des listes de nombres et faire correspondre des lettres et des numéros dans un temps donné.
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