Le secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres a reconnu qu’il y a eu, certes, des progrès dans la mise en œuvre de certains volets de l’accord, telle la défense, le processus de désarmement, démobilisation et la réintégration des membres de groupes armés, « Mais d’autres défis restent encore à relever de manière générale cependant, l’application de l’Accord de paix a continué d’avancer à un rythme lent », a-t-il déploré.
Le responsable de l’organisation des Nations unies a ensuite exhorté le gouvernement, l’opposition, les mouvements signataires de l’accord et la société civile à progresser rapidement dans le processus de dialogue avec des résultats concrets. À défaut, selon lui, de nouveaux retards pourraient « plonger le pays dans une nouvelle crise institutionnelle », a alerté M. Guterres. À ses dires « la priorité doit être donnée » à la conclusion des réformes constitutionnelles. Ce qui permettra, selon lui, l’élection d’un nouveau parlement ainsi que le redéploiement d’unités des forces de sécurité et défense malienne.
Source: Le Pays