A quelques semaines de la fin de l’année scolaire 2019, beaucoup avaient perdu tout espoir de la voir être sauvée. Cause : la tension qui couvait entre le gouvernement et le syndicat signataire du 15 Octobre 2016 qui avait déclenchée une grève illimitée à l’époque. Mais, l’accord signé entre le gouvernement et le collectif, avec l’implication des autres partenaires sociaux de l’école, a fini d’éviter le pays d’aller en année blanche. Depuis, il fallait aller vite et même très vite pour sauver ce qui peut.
De ce fait, le premier reflexe du gouvernement a été de prolonger l’année pour permettre aux écoles de finir avec les programmes, afin que soient évalué les candidats. Cette mesure de l’Etat a eu également l’accompagnement des acteurs de l’école. Le grand défi qu’était de faire les examens de fin d’année (Diplôme d’Etudes Fondamentales, Baccalauréat, Certificat d’Aptitude Professionnel, Brevet de Technicien, Institut de Formation des Maitres), etc., a été relevé donc. Cela encore, grâce à l’implication, aux côtés du département en charge de l’éducation nationale, des syndicats d’enseignants et autres acteurs de l’école malienne. Les Défis de la fraude et de la fuite des sujets qui taraudaient les esprits, ont été minimisés par le département en charge de l’éducation nationale, surtout lors des épreuves du Def et Baccalauréat.
Les résultats du Def ont été plus que satisfaisants que ceux du Baccalauréat. Au Def, on n’a eu un taux d’admission national de 52,48%. Au niveau du Bac, il y a eu 25,12% de réussite, soit 24.176 élèves admis sur 96.239 inscrits. Malgré que tout n’ait pas été rose, le ministère de l’éducation nationale aura pesé de tout son poids pour que l’année soit sauvée. Ce qui fût fait au grand bonheur des élèves, des parents d’élèves, des enseignants, des partenaires de l’école et du gouvernent.
Maintenant que l’année scolaire 2018-2019 a été sauvée, il suffit de se pencher rapidement sur celle de 2019-2020. En d’autres termes, il s’agit de prendre des dispositions pour que le Mali ait une bonne rentrée scolaire.
Hadama B. Fofana