Sans l’anesthésie, la chirurgie devient très difficile et compliquée. C’est elle qui aide à atténuer la douleur.
Selon Dr. Coulibaly Mahamoudou, Gynécologue-Obstétricien, sa discipline est celle qui fait beaucoup recours aux anesthésistes. Pour lui, l’anesthésie répond aux désirs des patients de ne plus souffrir. Elle permet dans le calme au moment opportun et le plus vite possible des gestes ou bien des manœuvres difficiles, indispensables quand le patient est conscient.
Avant l’anesthésie, la chirurgie se pratiquait, avec cependant un grand taux de décès du fait de la douleur, et d’autres pathologies.
Malgré qu’elle soit indispensable au bon fonctionnement de l’intervention, l’anesthésie présente aussi des effets secondaires. L’effet secondaire dépend des types d’anesthésie. C’est l’anesthésie générale qui présente plus de risques. Elle peut entrainer des complications respiratoires notamment l’encombrement des bronchites par des sécrétions qui peuvent être des vomissements.
Une autre complication, c’est l’apnée ou la suppression respiratoire. « Nous avons des complications cardiovasculaires, il s’agit de la chute de la tension artérielle qui peut être due à un saignement ou bien un mauvais remplissage vasculaire », explique Dr. Coulibaly. Le produit anesthésiant peut également être de qualité douteuse. « Nous pouvons rencontrer des syndromes de compression cave qui se manifestent par le fait que, la patiente, couchée sur le dos, l’utérus pourrait, chez la femme enceinte, être un poids pour la vaine cave qui irrigue les membres inferieure ».
Il peut y avoir « la mort subite ». Parfois, un remplissage excessif peut entrainer une augmentation de la tension artérielle. L’anesthésie générale peut entrainer aussi l’arrêt cardiaque ou parfois une narcose prolongée. Chez le fœtus, elle pourra entraîner une dépression respiratoire du fait du produit anesthésique et du trouble de l’éveil également.
Ensuite l’anesthésie péridurale peut entraîner chez les patients qui ont un problème d’hypotension, une chute de la tension artérielle. Au cours de l’anesthésie péridurale, l’aiguille peut traverser la dure mère, c’est une couche qui se trouve au niveau de la colonne vertébrale sans que l’anesthésiste s’en aperçoive. Et puis la péridurale peut aussi entrainer des infections notamment la méningite ou l’abcès au niveau du dos puisque l’aiguille va se retrouver au niveau d’une partie, l’espace péridurale dans le dos.
Elle peut entrainer des complications mineures telles que des céphalées et des lombalgies qui peuvent être calmées par des antalgiques couramment utilisés. La rachianesthésie peut entrainer des accidents et des incidents tels que la chute de la tension artérielle. Il y a une augmentation de la tension artérielle et si le bloc remonte au-dessus de l’ombiliqué, les muscles inter costaux seront paralysés et la respiration sera affaiblie.
Selon Dr. Coulibaly, l’anesthésie locale, est moins dangereuse. Elle est utilisée lors de la petite chirurgie. Cependant, note notre interlocuteur, il y a des patients qui sont allergiques à l’anesthésie locale. Et il peut y avoir des complications entrainant la mort. « C’est pourquoi souvent, lorsqu’il n’y a pas d’urgence, nous faisons ce que nous appelons un teste donc pour vérifier si toutefois le patient est allergique ou pas au produit. Sur 1 000 patients il peut avoir 1 patient qui pourrait présenter des complications suite au produit ».