“Chers jeunes, c’est à vous et à vous tous, que l’on doit cette belle et magnifique organisation, cette majestueuse et magnifique rencontre, la Biennale qui est de retour pour rassembler tous les maliens, sans exclusive! Elle est, à ce titre, irremplaçable avec tout son contenu de brassage et d’interpénétration des populations, de cohésion sociale, elle contribue à l’ancrage d’une culture de paix, de la citoyenneté et magnifie la préservation de l’identité culturelle du peuple. La Biennale artistique n’est pas seulement une distraction, un défoulement, un divertissement. Elle est un espace de réflexion, de partage d’expériences, de communion, de fraternisation et d’humanisation. Pendant dix jours et dix nuits, le jeune Sénoufo de Loulouni a côtoyé son frère arabe d’Arawane, le jeune Soninké de Kirané a eu des blagues amicales avec ses frères Touareg de l’Adrar des Ifoghas, le Peul de Gabero, du Seno, le Songhaï de Gao, le Bwa, le Minianka, le Dogon des Falaises de Bandiagara.
Pendant ces jours, vous avez reconstitué le beau tapis malien dont avait parlé Amadou Hampaté Ba, avec sa diversité des couleurs. Jeunes du Mali, la patrie reconnaissante, vous dit merci. Merci pour votre foi opiniâtreté en la capacité de la culture à surmonter nos différences et à les transformer en richesse”, a dit le ministre Andogoly Guindo.
Siaka Doumbia Envoyé spécial à Mopti