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AMP-UEMOA : La libre circulation et les frais d’inscription en question

L’Association des médiateurs des pays membres de l’Uémoa (AMP-Uémoa), en collaboration avec la Commission de l’Uémoa a ouvert hier au CICB une conférence sur la mise en œuvre des textes relatifs à la libre circulation des personnes et des biens et à l’harmonisation des frais d’inscription dans les universités publiques dans cet espace. Pendant trois jours, les experts venus de tous les pays de l’Uémoa devront proposer une réponse à cette problématique.

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Placée sous la haute présidence du président de la République, représenté par son Premier ministre Modibo Kéita, la cérémonie d’ouverture a enregistré en plus de la présence des experts, le médiateur de la République de Côte d’Ivoire, président en exercice de l’AMP-Uémoa, le représentant du président de la Commission de l’Uémoa et également le médiateur de la République du Mali.
A la suite du maire de la Commune III du district de Bamako, du médiateur de la République du Mali, le Premier ministre Modibo Kéita a salué cette initiative des médiateurs de l’Uémoa avant d’affirmer au nom du président de la République que le Mali s’imposera le devoir d’accompagner toute initiative de l’AMP-Uémoa allant dans le sens de l’intégration.
Au nom du président de la Commission de l’Uémoa, Christophe Joseph Marie Dabiré a déploré que malgré la volonté exprimée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uémoa, la libre circulation des biens et des capitaux dans notre espace sont compromises par des obstacles tarifaires.
“Ces entraves empêchent la célérité des flux de marchandises et grèvent les coûts des transports et les prix des biens de consommation en général, et des produits originaires de l’Union en particulier. Ces entraves constituées par la multiplication des contrôles, la complexité des procédures et des documents, les longues attentes aux frontières et lors des contrôles”, s’est-t-il indigné. Et de poursuivre que cette initiative de l’AMP-Uémoa constitue une excellente approche pour enrayer définitivement ces facteurs structurels ralentissant la libre circulation.
Le président de l’AMP-Uémoa, Ngolo Coulibaly, a indiqué que la démarche des médiateurs s’inscrit dans la logique des efforts d’intégration en cours en Afrique et la volonté de promouvoir la culture de paix et du recours à la médiation institutionnelle comme moyen privilégié de règlement des litiges.
Il s’est également attelé sur la raison d’être de leurs associations, car dira-t-il, l’AMP-Uémoa a pour but de favoriser l’approfondissement de l’Etat de droit et l’intégration régionale et sous-régionale par le développement des relations entre les institutions qui, dans les pays membres de l’Uémoa, quelles que soient leurs appellations, ont dans leurs attributions, compétence d’exercer la médiation institutionnelle.
“L’originalité de Bamako sera de rechercher les solutions avec les opérateurs qui nous ferons toucher du doigt les difficultés quotidiennes auxquelles ils sont confrontés et leurs suggestions pour les surmonter”, a lancé M. Coulibaly avant de souhaiter plein succès aux travaux.
Oumar B. Sidibé

 Source: L’Indicateur du Renouveau

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