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AMO, l’intérêt grandit chez les sceptiques

Après avoir suscité beaucoup de scepticisme, l’Assurance Maladie Obligatoire attire de plus en plus les maliens. Militaires et agents de l’enseignement supérieurs veulent revenir dans la danse.

 

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La hiérarchie militaire et les travailleurs sociaux de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont échangé avec le ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord sur la ré-affiliation à l’assurance maladie obligatoire. C’était le samedi 9 août 2014 à la Maison des ainés en présence du général Didier Dacko, Chef d’état-major adjoint de l’armée malienne.

Après des débuts difficiles en 2010, grâce à ses nombreux avantages et son caractère social, l’AMO séduit et a fini par convaincre les plus réticents. On se souvient que la hiérarchie militaire avait, en son temps, émis le vœu de surseoir momentanément à l’affiliation des forces armées et de sécurité en attendant de prendre certaines dispositions. « Aujourd’hui, nous constatons de nombreuses sollicitations de la part des militaires et des personnels des services de sécurité soumettant leur désir d’affiliation à l’AMO », a déclaré Hamadoun Konaté, ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord. Les discussions sont donc ouvertes entre la hiérarchie militaire et les responsables de l’AMO.

En prélude à ces contacts, les contacts préliminaires que la CANAM avaient eu avec les services du département des forces armées et des anciens combattants, ont permis d’échanger sur un certain nombre de préoccupations susceptibles d’être prises en compte dans la perspective d’une stratégie d’affiliation de cette catégorie. Au cours des échanges, les militaires ont émis leurs préoccupations notamment sur la prise en charge d’un blessé de guerre par l’AMO. Sur ce cas précis, Hamadoun Konaté a été clair : « les blessés de guerre sont pris en charge par l’Etat, quant aux autres maladies, l’AMO peut intervenir ».

Après la hiérarchie militaire, c’était au tour des travailleurs sociaux de l’enseignement supérieur en présence du chef de département, Mountaga Tall. Pour le ministre, l’AMO est un bien collectif pour la population du Mali. Il a également appelé le corps enseignant à adhérer à l’AMO. Une interpellation qui a rencontré un écho favorable puisque le syndicat de l’enseignement supérieur a promis de se concerter pour prendre une décision finale. Mais auparavant, il réclamera , par la voix de son trésorier, 11 mois d’arriérés à la CANAM.

Selon le ministre Hamadou Konaté, il est permis aujourd’hui de confirmer que la population malienne a bien compris le bien fondé et les avantages qu’offre le régime d’assurance maladie obligatoire. Pour preuve, poursuit-il, sur 53000 demandes de « non adhésions » parvenues à la CANAM, 25 000 personnes ont demandé leur « ré-affiliation ».

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