La proposition du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf sur la tenue des élections locales et communales partielles à la date du 28 mai 2017 est diversement appréciée au Mali.
Alors que les partis politiques se statuent sur la question, la Coordination des Mouvement de l’Azawad (CMA) donne sa position. « Nous nous referons à l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger… », a laissé entendre Ambery Ag Rhissa qui a réagi au nom de la CMA.
Selon lui, ces élections devaient être organisées par les autorités intérimaires qui jusqu’ici n’ont pas été mises en place. Par ailleurs, l’accord précise que les élections ne sauraient être organisées sans le retour des déplacés et des réfugiés qui se trouvent présentement au Niger, en Algérie, en Mauritanie.
Si l’état s’entête à organiser ces élections partielles dans cette condition, la CMA n’hésitera pas à boycotter scrutin dans les zones qui se trouvent sous son contrôle, comme elle l’avait fait à Kidal en novembre dernier.
« Si jamais les autorités intérimaires ne sont pas installées d’ici mai, nous allons protester contre la tenue des élections partielles, vu qu’elles ne sont pas organisées dans les conditions normales du processus…», prévient Ambery Ag Rhissa de la CMA.
La rédaction