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Alliance pour une transition intelligente et réussie : Une prolongation raisonnable pour sécuriser et réformer le pays

L’Alliance pour une Transition Intelligente et Réussie (ATIR) a animé une conférence de presse, le samedi 26 février 2022 à son siège, à l’ACI 2000. Son président, Pr Younouss Hamèye Dicko, a, à cette occasion expliqué que la refondation du pays prendra du temps.

 

Dans la déclaration liminaire, lue par Daouda Ali Gata, l’ATIR assure ne plus être à présenter, parce que cette alliance s’est impliquée dans le soutien inébranlable à la transition depuis sa création en septembre 2020. Et de préciser qu’ATIR réitère à nouveau ses objectifs en accompagnant les organes de la transition, de manière intelligente, afin que cette étape de l’histoire de « notre Patrie » soit une réussite pour l’ensemble des Maliens. « Ainsi, l’ATIR estime que, bien que la fin de la transition soit prévue pour le 25 mars 2022, la réalité nous montre l’impossibilité de terminer dans le temps, les objectifs de sécurisation et de réformes entamées par les autorités » a souligné Daouda Ali Gata.

L’ATIR propose donc une prorogation raisonnable en rappelant aux autorités que la Refondation du Mali, qui pourrait prendre des décennies, n’est pas la tâche de la transition. « Ces tâches demeurant la sécurisation nécessaire pour mener la nation vers des élections libres, démocratiques et transparentes et d’entamer le processus de relecture des textes nécessaires pour cela. Dans cette optique d’exécution des tâches, une relecture de la charte devient absolument nécessaire, pour ne pas plonger la Nation dans un vide constitutionnel, cela, tout en prévoyant un élargissement du CNT à d’autres citoyens, un remaniement et élargissement du Gouvernement, qui a montré un manque de résultat indiscutable dans la mise en œuvre  de son PAG dans les temps impartis » a-t-il confirmé.

Ils ont condamné et rejeté les sanctions illégales et illégitimes prises par la CEDEAO. Et de rappeler également aux autorités l’obligation de conserver le dialogue avec, « nos partenaires, nos voisins et les organisations, dont nous faisons partie en préservant notre dignité et notre souveraineté et en pensant au peuple, qui se retrouve en première ligne des victimes de l’embargo. Nous devons faire un front commun face à cette agression contre la Nation. La transition ne devant pas être une période de pause pour les Etats-majors politiques, mais au contraire une période d’introspection, de remise en cause et d’exécution d’actes prouvant au peuple que nous œuvrons  pour l’intérêt général » a-t-il ajouté.

Et le président de l’ATIR, Pr Younouss Hamèye Dicko, non moins Chevalier de l’ordre international du CAMES, de rappeler les propositions phares de cette coalition qui sont : s’atteler à la situation sécuritaire du Nord et du Centre du pays, se pencher urgemment sur les dossiers de l’Éducation (préscolaire, fondamentale, secondaire et supérieure), la nécessité vitale de la mise en œuvre  d’un système de santé performante pour nos concitoyens, de désengorger le front social en ébullition, l’application intelligente de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation car les choses ont évolué depuis 2015 et tenir des élections libres et transparentes dans les délais les plus brefs. Avant d’inviter les autorités de la transition à utiliser l’outil AMI (Analyse Méthodique Intelligente) de l’ATIR, pour le bien de la transition et de la Nation.

Abréhima GNISSAMA

Source : Mali Tribune

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