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Alliance Faso Djo Kan : Une coalition défensive de la transition propose un plan de sauvetage global

L’alliance du 22 Septembre, un regroupement politique et électoral, était face à la presse, ce 11 Octobre, pour s’exprimer sur la marche globale du pays. Faso Djo Kan a vu le jour en Septembre 2023 et porte, mieux que n’importe quelle autre organisation, la transition dans ses réussites aussi bien que dans ses insuffisances.

Dans une déclaration luminaire rendue publique, l’Alliance du 22 Septembre a exprimé sa compassion à l’endroit des victimes des inondations que le pays connait. Cette situation est indépendante de la volonté des dirigeants, encore moins des citoyens. C’est un cataclysme qui est dû au réchauffement climatique.

Dans leur conviction et dans leur dynamique, les responsables de cette alliance se considèrent comme des remparts qui défendent la transition contre les assauts d’où qu’ils viennent. Le Président du Front Africain pour le Développement, Nouhoum Sarr, a demandé que les maliens fassent un sursaut autour du leadership du Président Assimi Goita pour faire vivre l’espoir. Les responsables de l’Alliance ont coloré un tableau reluisant, avec des décisions et des actions majeures. Ils ont aussi pointé du doigt des insuffisances qui impactent négativement la vie des maliens. Le Mali est désormais un État qui décide et formule ses observations sur toutes les questions qui l’engagent « notre pays n’est un spectateur désarmé face aux manœuvres de déstabilisation orchestrées par les parrains du terrorisme international. Le peuple malien, dans son ensemble, est désormais engagé dans le processus irréversible de recouvrement de sa dignité et de restauration de son honneur ».

« La conjecture actuelle n’est que la suite logique de l’option choisie par le Mali, à travers les courageux choix portés par les autorités actuelles. Pour les maliens, cela a valu des actions de sabotage qui ont renforcé leur sentiment de résistance et de résilience », ajoutent Nouhoum Sarr et les autres membres alliés.  Ils ont réitéré leur fierté et leur satisfaction quant à l’abandon de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. La plupart de ces associations et partis politiques étaient les fers de lance d’une farouche opposition contre un document qu’ils qualifiaient de compromission et de parjure.

Dans ces périodes compliquées, l’alliance estime que les maliens devraient avoir le courage d’admettre que des pas ont été franchis et que le Mali a retrouvé la liberté de décider sans contrainte et sans ingérence. L’heure du sursaut patriotique autour du Président de la Transition a sonné. Selon les responsables de cette plateforme, Mahamadou Siby, Nouhoum Sarr et Mme Assetou Sangaré, il est impérieux que le leadership et la détermination du Chef de l’Etat à défendre les intérêts stratégiques du Mali soient soutenus pour nourrir l’espoir de jours meilleurs. Aujourd’hui, ces acteurs saluent un processus transitoire au bilan flatteur, avec des décisions indéniables : « Le bilan de la transition, c’est le retour de l’autonomie décisionnelle, c’est la modernisation de l’outil de défense, c’est l’adoption du nouveau code minier et son contenu local, c’est la transparence dans les concours » assurent-ils lors de cette conférence.

Mais comme toute œuvre humaine, des tâches noires subsistent dans la conduite des affaires publiques et l’Alliance du 22 Septembre, en plus de les avoir soulevées, s’est employée à faire des propositions pour mieux équilibrer la transition.

Lors de cette conférence de presse, l’Alliance du 22 Septembre a salué le processus de refondation qui doit urgemment être accompagné par des mesures de relance économique avec un soutien accru au secteur privé. Ce regroupement, soutien indéfectible de la transition, appelle au paiement accéléré de la dette intérieure pour faire vivre l’économie « il faut que l’État pense à payer la dette intérieure sinon les entreprises ne pourront pas payer les impôts. Il faut qu’on regarde la dette intérieure, c’est une question de sécurité nationale » a confié le Président de l’Alliance Nouhoum Sarr.

Toujours pour une marche efficiente de l’action gouvernementale, la déclaration de l’Alliance invite le Président de la Transition à insuffler du sang neuf à l’action gouvernementale. Mme Assetou Sangaré et les autres signataires appellent à changement pour une meilleure coordination des efforts. « Nous sommes dans l’action politique. Un nouveau souffle au gouvernement, c’est changer quelque chose au gouvernement. Il y a un problème de coordination, on le remarque. Certains préfèrent appeler les médias, mais ils ne disent pas ce qu’ils font. Quand c’est bon, c’est eux. Mais quand c’est mauvais, là où il y a des problèmes, c’est les autres » a regretté Nouhoum Sarr.

Aussi, la crise énergétique n’aurait pas sa solution avec l’Énergie du Mali, c’est une société en faillite, explique Nouhoum Sarr et elle ne pourra jamais se sauver avec sa politique actuelle. Il propose que l’Etat reprenne l’ensemble des dettes liées à la production de EDM avec un payement programmé de façon décennale. Mieux, le Président du FAD et ses alliés de l’Alliance Faso Djo Kan sont pour la création d’une nouvelle société qui engloutira EDM et permettra sa réorganisation avec un esprit d’entreprise. L’une des propositions fortes de l’Alliance est d’augmenter le prix de l’électricité, cela est mieux que l’obscurité. L’Alliance réaffirme que le Mali est à la croisée des chemins, il faut donc travailler à la construction de la paix, de l’unité nationale en vue de soulager le quotidien difficile des maliens.

ABC

Source : Le PAYS
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