Aliou Diallo, le candidat de l’Alliance pour la démocratie et la paix (ADP-Maliba) et de la plateforme Ensemble pour le Renouveau du Mali (ERE du Mali) était l’invité du « débat politique » de Kassim Traoré de la radio Kledu. L’occasion pour lui de se prononcer sur plusieurs sujets dont son projet de société pour le Mali, la nouvelle coalition de soutien à sa candidature….
Après la signature de la convention de la plateforme Ensemble pour Renouveau du Mali « ERE du Mali » qui regroupe une vingtaine de partis politiques et plus de 2000 associations, d’autres demandes d’adhésion ont été enregistrées, selon le candidat Aliou Diallo. A ses dires, c’est suite à une analyse minutieuse de la situation que traverse notre pays que cette plateforme a décidé de soutenir sa candidature. Il affirme que c’est pour une vraie alternance que la plateforme « ERE du Mali » est créée et travaillera jusqu’à l’atteinte de l’objectif. Le président d’honneur de l’ADP-Maliba ne doute pas d’être au 2ème tour de l’élection présidentielle avec le courage et la détermination des membres de sa nouvelle plateforme et les Maliens qui veulent le vrai changement. Pour l’homme d’affaire Aliou Diallo, avec lui, « KO Koura », le changement est un impératif.
Avant de se prononcer sur son projet de société qui prend en compte tous les secteurs, le candidat l’ADP–Maliba et de la plateforme « ERE du Mali » a précisé que la pauvreté est l’une des bases de la crise du Mali. S’agissant de son projet, il s’est beaucoup appesanti sur le retour de la paix, la modernisation de l’administration malienne, l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires, la promotion de l’entreprenariat, le renforcement des capacités de nos forces de défense et de sécurité… Et pour cela, il promet un investissement de 15 000 milliards de nos francs dans les différents secteurs. Le patron de la fondation « Maliba » estime que le Mali n’est pas un pays pauvre. Ce sont ses ressources qui sont mal gérées. « On peut, sans doute, investir 15 000 milliards dans 5 ans par les ressources du sol malien », a-t-il déclaré.
A entendre Aliou Diallo, l’un des meilleurs moyens de lutter contre la corruption dans l’administration, c’est d’améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires. Sur ce point, il promet l’investissement de 2 000 milliards dans un quinquennat. Aussi, promet-il la modernisation de l’administration malienne.
L’invité du « débat politique » s’est aussi prononcé sur le cas des Maliens de la diaspora. Pour lui, ceux-ci contribuent beaucoup au développement de ce pays. « Les Maliens de l’extérieur font beaucoup de choses pour ce pays. Nous constatons que dans la région de Kayes, ils construisent des écoles, des pharmacies ; font des forages …bref, étant dans les difficultés dans leurs pays d’accueil respectifs, les Maliens de la diaspora luttent beaucoup contre la pauvreté au Mali », a-t-il martelé. Donc, ajoute-il, je pense que ceux-ci doivent être bien traités car ce qu’ils investissent est même plus que l’aide extérieure. Pour le candidat de la plateforme « ERE du Mali », il faut résoudre les problèmes de papiers de ces Maliens.
Dans son programme, Aliou affirme que ces Maliens sont pris en compte. D’abord, il fera en sorte qu’ils soient impliqués dans le pouvoir législatif pour leur permettre de défendre leur cause à l’assemblée nationale. « Nous allons faire en sorte que les Maliens de la diaspora aient des représentants à l’Assemblée nationale », promet-il, avant d’ajouter : « Nous allons les regrouper selon les zones géographiques : l’Afrique de l’Ouest, Afrique Centrale, l’Europe de l’Ouest, l’Amérique du Nord… ». Ensuite, ajoute le candidat Aliou Diallo, nous allons faire tout pour que ces Maliens de la diaspora soient impliqués dans le pouvoir exécutif.
Avant de terminer, le candidat Aliou Diallo a invité les populations maliennes à aller retirer leur carte d’électeur car le changement ne peut être possible qu’avec ce document et le vote massif des Maliens. Le porte étendard de la plateforme « ERE du Mali » a, enfin, invité le gouvernement à une bonne organisation du scrutin le 29 juillet.
Boureima Guindo
Source: Le Pays