Le samedi 23 juin 2018 a été un jour sanglant dans le village de Koumaga dans le centre du Mali. Pour cause, près de 50 personnes ont été froidement abattues par des milices Donzos et leurs complices dans le village de Koumaga, cercle de Djenné, région de Mopti. Ils étaient des bergers, de très jeunes enfants et de gens revenus de l’exode pour cultiver leur champ à être lâchement assassinés.
Les milices Dozos et leurs complices, qui viennent d’abattre froidement une trentaine de Peuhls, sévissent dans cette zone en maîtres des lieux. «Ces multiples attaques se déroulent en présence des forces armées maliennes», nous confie une autre source.
En tout cas, cette un nième attaque dans une zone où la tension restait toujours vive doit alerter la communauté internationale pour une intervention d’urgence au centre du Mali.
De son côté, le candidat de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP/Maliba), Aliou Diallo, pense que la situation qui prévaut au Centre du Mali est devenue tragique. Car, tous les jours, des dizaines de personnes se font froidement abattre sur la simple base de leur appartenance ethnique ou communautaire.
Pour lui, «l’impuissance de l’Etat face à ce désastre humanitaire est révoltante. Car les victimes sont avant tout des citoyens maliens. Des frères et des sœurs issus d’une même mère : le Mali», a-t-il déclaré. L’homme d’affaires malien Aliou Diallo pense qu’il est temps de remédier à ce drame humain au risque de détruire définitivement le tissu social.
Enfin, Aliou Diallo a présenté ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de cette barbarie. Et prie pour le repos éternel de leur âme.
André Traoré
Source: Soleil Hebdo