Après la ville de Kayes, Aliou Diallo et sa délégation ont mis le cap sur la Commune de Sadiola le dimanche 15 juillet 2018. Il n’a pas manqué de faire une révélation concernant le chef de l’Etat dans cette localité qui contient à outrance ce qu’il connait le mieux : l’or.
Comme dans la ville de Kayes, la population de Sadiola a été à l’écoute du candidat issu de l’ADP/Maliba. Aliou Diallo était avec son secrétaire général, Sory Ibrahim Traoré, le vice-président du parti, Coly Coulibaly, et Mme Touré, la présidente nationale des femmes.
Après les griots de la localité qui ont chanté la louange du candidat, lui promettant 90 % des voix à Sadiola, le maire de la Commune et du parti Toumani Dembélé a pris la parole. Souhaitant la bienvenue à Aliou Diallo et sa délégation, il a mis l’accent sur la mauvaise gouvernance des autorités qui a fait aujourd’hui du Mali un pays pauvre.
Pour l’élu communal, afin de mettre fin à cela, Aliou Diallo est la seule option. Il a déploré les problèmes d’électricité, d’eau, d’insécurité et la dégradation de l’environnement par les activités minières sous différentes formes dont souffre sa Commune, en sollicitant l’accompagnement du candidat pour résoudre ces problèmes.
- Dembélé qualifie ABD d’homme concret et déterminé pour la construction de la nation, c’est pourquoi il a invité tous les Maliens à faire un choix judicieux pour l’intérêt du pays. Il fut suivi au pupitre par la présidente des femmes de la section ADP de Sadiola, Mme Sissoko Maïmouna Diarra, et le président local des jeunes Kekouta Sissoko. Tous avaient les mêmes convictions : accompagner les femmes et les jeunes pour le développement de la Commune. Il s’agit d’apporter des solutions aux problèmes d’emploi, d’éducation, de manque d’eau, d’accès aux soins de santé. Des problématiques qui font déjà partie intégrante du programme du candidat.
Le concerné a lancé un appel à l’endroit des populations des 47 villages composant Sadiola. Dans son intervention, Aliou Diallo s’est déclaré être le premier candidat à avoir rencontré la population du Centre du pays après l’ouverture de la campagne. Ce qui illustre son dévouement à venir en aide à ramener la quiétude, la solidarité, la confiance mutuelle qui existaient entre les ethnies du Mali. Occasion de tirer à boulet rouge sur celui qu’il soutenait au même moment lors des dernières présidentielle, notamment IBK.
A ses dires, “les Maliens ont confié le pays à un pauvre citoyen qui n’avait même pas de moyens de déplacements pour faire sa campagne en 2013. C’est avec ma voiture qu’il a fait sa campagne à cette époque“, a renchéri ADB.
Ce qui a conduit le président d’honneur de l’ADP/Maliba à inviter les Maliens à prendre conscience et rattraper leur erreur, car les dirigeants qui ont été choisis ont failli à leur mission : c’est la population qui ramasse les pots cassés. Il affirmé que lui avec ses propres moyens a fait plus que ces autorités disposant des moyens de l’Etat. Ainsi pour rattraper l’erreur de casting, les Maliens devraient lui confier Koulouba pour qu’il puisse reconstruire la nation et rendre à ses compatriotes la vie qu’ils méritent.
Dans la foulée, Aliou Diallo a dévoilé certains points de son programme : créer 1 200 000 emplois pour les femmes et les jeunes, chose très facile à ses yeux car il en a fait pareil, a-t-il indiqué. 1 200 000 entreprises dont 96 000 entreprises PPE durant un seul mandat présidentiel. Concernant les PME et PMI, son projet affiche 98 000 unités en vue.
Après la Commune de Sadiola, située à 80 km de Kayes, le candidat et sa délégation ont continué leur rencontre avec le Mali profond en se dirigeant vers le site d’orpaillage de Kourouguéta. Occasion d’écouter et d’observer les difficultés.
La journée s’est achevée avec une caravane dans toute la ville de Kayes. Comme la population de la ville de Kayes, celle de Sadiola a été divertie par la prestation de Fanta Dicko et de Kénédougou Teguété.
Atiyatou Coulibaly (stagiaire)
ALIOU BOUBACAR DIALLO A KAYES : L’onction des siens en atout-maître
Après les régions de Ségou et Gao, Aliou Diallo, le candidat du parti ADP/Maliba a entamé le samedi 14 juillet 2018 la campagne dans la région de Kayes à la quête de la bénédiction et du soutien des siens.
Les Kayésiens ont réservé un accueil chaleureux au candidat et à sa délégation, à l’entrée de la ville où on pouvait compter une soixantaine de voitures et près 200 motos dans le cortège.
Les débats se sont tenus dans le stade Abdoulaye Makoro Sissoko avec comme soutien religieux Bouyé Haïdara de Nioro qui a d’ailleurs exhorté tous ses disciples à voter pour ABD, le meeting a débuté par la lecture du Saint Coran. Ensuite le coordinateur régional, Singalé Soumaré, a souhaité la bienvenue à celui qu’il appelle “le fils du terroir” et à sa délégation. Selon lui, ABD est une école, un symbole pour le Mali, il est le meilleur acteur du renouveau et une chance pour le Mali.
Aliou Boubacar Diallo indiquera qu’avant même la campagne, il était dans le Mali profond à l’écoute de la population pour essayer de comprendre les problèmes qu’elle rencontre au quotidien. Grande fut sa surprise car après 58 années d’indépendance, partout où il a été les problèmes se résument autour de cinq points : l’’insécurité, l’eau potable, l’électricité, l’accès aux soins de santé et surtout l’emploi des jeunes.
“Qu’un pays pauvre soit confronté à ces problèmes on peut le comprendre mais le Mali n’est pas un pays pauvre. Le Mali est un pays riche, c’est la gouvernance des hommes que nous avons mis à la tête du pays qui a rendu le peuple malien pauvre“, a-t-il martelé.
ABD trouve inadmissible qu’un pays dont le sous-sol regorge de potentialités énormes notamment l’or, le gaz, le phosphate, l’alumine, deux grands fleuves et deux à trois régions où la saison pluvieuse peut aller de 3 à 4 mois, vive dans la précarité. Il a estimé que compte tenu de ses exploits bien avant même qu’il ne s’engage dans la politique, une fois à Koulouba, tout sera mis sur un bon pied. Ce qui rend la mission plus exaltante à ses yeux car il a montré sa grande capacité à résoudre les problèmes avec ses moyens privés. Ainsi, si le boss de l’ADP/Maliba jouit des moyens de l’Etat, dira-t-il, “tous les problèmes des Maliens seront égorgés et enterrés“. Ce ne sont pas ses parents de la Cité des rails qui diront le contraire.
“Mon engagement politique ne consiste pas à faire de la politique politicienne, c’est pour le bien-être des Maliens à commencer par nos Forces armées qui se battent sans les moyens nécessaires et sont prises en étau entre le manque d’équipements et des terroristes/jihadistes mieux équipés qu’eux. Il est temps de mettre fin à cela, je m’y engage“, a-t-il lancé. Le patron de Wassoul’Or a déploré le fait que le Malien n’ait pas son indépendance économique après plus de 58 ans d’indépendance politique. Ce qui explique, le choix du slogan de campagne “La Nouvelle indépendance”.
Au cœur de ce projet de société le candidat Aliou Diallo entend : – rendre le Mali à son peuple par la prospérité, et pour cela je suis le plus crédible des 24 candidats a créé de la richesse et de la valeur ajoutée et à le partager de manière équitable ; – rendre le Mali à son peuple par la solidarité car vous n’êtes pas sans savoir que celle-ci est l’un des principales valeur culturelle et dont le pays a besoin urgemment ; – rendre le Mali à son peuple par la paix car la terre le plus fertile pour le développement du terrorisme, de l’immigration clandestine c’est la pauvreté.
C’est pourquoi, ajoutera-t-il, la nouvelle indépendance permettre au Mali d’être un pays prospère avec une prospérité partagée de manière équitable entre ses enfants dans un plan de solidarité et avec un formidable élan de solidarité entre les ethnies, les régions et nous pourrons enfin croire à la paix et croire à nos voisins et arrêter de s’entre-tuer a-t-il énuméré. Le plan de relance de l’économie malien budgétisé par le staff d’Aliou Boubacar Diallo s’évalue à 15 000 milliards F CFA dont une bonne partie pour la paix et la sécurité.
Au cours de ce meeting les partisans du parti ont été gratifiés par des prestations d’artistes comme Alou Sam, Aiché Kouyaté et Dj Solo
Atiyatou Coulibaly
Source: Le Point