Comme à l’accoutumée, le pays de l’ex-homme fort de l’Algérie, Abdelaziz Bouteflika, a connu une nouvelle manifestation le vendredi dernière. Au cours desquels évènements, une vingtaine de manifestants ont été provisoirement détenus par la justice qui leur reproche d’avoir porté atteinte à l’intégrité du territoire national. Suite à cela, des appels à la mobilisation ont été lancés hier lundi.
En l’occurrence, la justice algérienne reprochait aux manifestants détenus d’avoir volontairement porté atteinte à l’intégrité territoriale du pays. Ce, pour raison qu’ils portaient des drapeaux berbères lors de la manifestation. Dans son discours du mercredi, le chef d’état-major algérien dénonçait des tentatives d’infiltration des manifestants. Dans son discours, il avait mis en cause les manifestants qui portaient d’autres drapeaux que celui du pays de l’ancien président Bouteflika. Aussi annonçait-il que des ordres avaient été donnés aux forces de l’ordre. Suivant les autorités, 17 jeunes hommes avaient été auditionnés au niveau de la capitale algérienne. En effet, les jeunes interpellés étaient interrogés par la justice en charge de l’affaire afin de savoir s’ils portaient le drapeau berbère. Malgré que les audiences fussent individuelles, les juges d’instruction ont jugé utile de poursuivre chaque manifestant interpellé pour « atteinte à l’intégrité territoriale » de l’Algérie. Pour sa part, la ligue des droits de l’homme indiquait dans son communiqué qu’aucun texte de loi n’interdit le drapeau berbère en Algérie. Selon certaines sources, les manifestants risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement. Notons que lors de cette manifestation algérienne, des manifestants de différentes villes du pays portaient les drapeaux berbères. Ce qui explique des arrestations qui ont eu lieu dans le pays. Dans cette histoire, certains ont été arrêtés puis libérés vers le soir du même jour (vendredi) pendant que d’autres étaient maintenus par les autorités compétences en la matière.
Mamadou Diarra
Le Pays