Après les protestations des populations du Grand Sud algérien ayant des attaches familiales au Mali, les autorités ont décidé d’alléger le dispositif en ouvrant une fois par mois le poste-frontière de Bordj Badji Mokhtar. Le 7 novembre, lors de la visite à Tamanrasset d’Abdelmalek Sellal, des notables locaux se sont prononcés pour une réouverture complète. Refus catégorique du Premier ministre, qui estime que “les conditions sécuritaires ne le permettent pas”, mais qui, en revanche, n’exclut pas un deuxième jour d’ouverture par mois. Les populations de l’extrême Nord malien dépendent totalement de l’Algérie pour leurs approvisionnements en vivres, médicaments et carburant.
Source : Jeune Afrique