Au Mali, l’agriculture, pilier économique du pays, est gravement menacée par l’exploitation aurifère chinoise, selon les plaintes exprimées par les populations locales.
Dans une communauté du Mandé, située à 80 kilomètres de Bamako, les habitants dénoncent l’attribution de leurs terres agricoles à une entreprise chinoise spécialisée dans l’extraction de l’or.
Cette exploitation dévaste les sols, les rendant inutilisables pour l’agriculture, et porte un coup sévère aux moyens de subsistance des villageois. « Le village de Bala Massala est confronté à une catastrophe environnementale. Les activités d’orpaillage illégal menées par des sociétés chinoises, avec la complicité de certaines autorités locales, ont transformé notre communauté en un désastre », rapporte une source locale.
Les Chinois ont acquis des centaines d’hectares de terres agricoles qu’ils ont déboisées pour y installer leurs mines d’or. Les villageois, dépendant de l’agriculture, sont contraints de vendre leurs terres ou de quitter leur village.
En plus de la destruction des sols, les activités minières des Chinois sont extrêmement polluantes. Les engins mécaniques détruisent l’écosystème, tandis que les produits chimiques utilisés pour extraire l’or contaminent les cours d’eau et l’air, menaçant gravement la santé des villageois.
Les autorités locales, responsables de la protection des populations, sont accusées de complicité. Elles ferment les yeux sur les activités illégales des Chinois, voire les soutiennent, au détriment des intérêts des communautés locales.Cette situation alarmante souligne la nécessité pour le gouvernement
malien d’intervenir rapidement et de mettre un terme à ces pratiques destructrices. Il est
impératif de clarifier la situation et de mettre fin au comportement ambigu des entreprises
chinoises opérant au Mali.
Si rien n’est fait pour endiguer ce phénomène, d’autres villages maliens pourraient connaître le même sort que Massala, mettant en péril la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de milliers de personnes.
H.T
La Sirène
