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Alassane Ouattara a réussi le pari de la CAN Cote d’Ivoire 2023 : OCD Fédéralitude Suisse souhaite la même prouesse pour la Présidentielle de 2025

Après la fièvre endiablée de la 34ième édition de la Coupe d’Afrique des Nations, qui, il faut le rappeler, est en passe d’être classée parmi  les meilleures CAN de toute l’histoire de la CAF, tant sur le plan organisationnel qu’en termes d’infrastructures. Place maintenant à la fièvre électorale, à moins d’un an de la Présidentielle, prévue en 2025.

En effet, tous les regards sont désormais tournés vers le pays de la lagune ébriée, non sans inquiétude, eu égard aux informations qui circulent  et qui sont relatives aux ambitions du Président sortant et surtout à sa volonté d’écarter certains grands candidats pour des raisons fallacieuses. L’OCD fédéralitude Suisse, fidèle à sa vocation d’ONG humanitaire et qui se bat pour la  promotion de la paix et du vivre ensemble prône le dialogue et la concertation entre tous les acteurs pour des élections apaisées, inclusives, transparentes dont les résultats seront acceptés par tous les acteurs, au grand bonheur du peuple ivoirien et de toute l’Afrique qui est fière de ce pays. ADO l’éléphant et surtout grand bâtisseur évitera-t-il de sortir par la petite porte de l’histoire ? La Côte d’Ivoire va-t-elle échapper au syndrome sénégalais, où Macky Sall, avec la complicité de la justice, a réussi à écarter tous les grands candidats de la liste ? L’élection présidentielle ivoirienne va-t-elle connaitre la même saveur festive que la CAN avec la participation de Soro Guillaume et de Tidiane Thiam ?

Alassane Dramane Ouattara a pris le pouvoir dans un contexte de crise majeure consécutive au refus de son prédécesseur, Laurent Gbagbo de lui céder le fauteuil, malgré sa défaite à la présidentielle. La suite est connue, ce sont plus de 3000 martyrs ivoiriens et même d’autres nationalités qui sont tombés sur le champ d’honneur pour la restauration de la démocratie. En presque 15 ans de règne ADO a bâti une Côte d’Ivoire qui fait sans nul doute la fierté de l’Afrique et même du reste du monde. Tous les secteurs de la vie socioéconomiques ont connu un essor fulgurant. La CAN qui, au-delà de son aspect sportif et festif, a été un véritable projet de développement. Sa pleine réussite a fini par faire du Président Alassane Ouattara l’une des grandes figures de l’histoire contemporaine de l’Afrique. Il fait désormais partie des grands bâtisseurs d’empire. Va-t-il maintenir cette cadence jusqu’à la présidentielle de 2025, en se mettant au-dessus des contingences partisanes et en revoyant à la baisse son ambition? En effet, à quelques encablures de la fin de son désormais controversé mandat tous les regards sont tournés vers le Président de la République Alassane Ouattara, pour voir quelles seront les décisions importantes qu’il va prendre tant pour apaiser le climat politique dont le mercure commence à monter d’un cran, que celles permettant de sortir par la grande porte de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Il est un impérieux devoir pour ADO de prendre des sages décisions pour ne pas mettre à vau-l’eau les précieuses réalisations faites pendant les quinze ans à la tête du pays. Pour ce faire voici trois propositions de l’OCD Fédéralitude Suisse.

La première proposition serait une demande de renoncement à un quatrième mandat, en acceptant l’alternance. Il doit s’inspirer de l’exemple de Nelson Mandela dit Madiba, qui a cédé le pouvoir à plus jeune que lui, Tabo M’Beki,  pour assurer la relève et pourtant il avait la possibilité de briguer un autre mandat en Afrique du Sud, mais il a préféré s’éclipser pour son vice-président. Alassane Ouattara aura tout à gagner en passant la main à un autre technocrate qui est plus jeune que lui  en allant savourer sa retraite dorée dans les côtes d’azures.

La deuxième proposition serait un appel au rassemblement de toutes les filles et de tous les fils de la Côte d’Ivoire. Sans apriori ni conditions, il doit convier tous les acteurs politiques autour de la table pour discuter de la Côte d’Ivoire et de son devenir. ADO doit permettre à tous les acteurs politiques de participer à la fête de la démocratie qu’est l’élection présidentielle. En lançant cet appel pressant l’OCD Fédéralitude Suisse pense  à deux grandes figures du landernau politique ivoirien, à savoir Tidiane Thiam et Guillaume Soro. Si le premier, à savoir Tidjane Thiam, n’est pas persona non gratta en Côte d’ivoire, les rumeurs d’une véritable invalidation de sa candidature circulent au bord de la Lagune Ebriée. Cet épée de Damoclès qui pèse sur la tête de M Thiam ne présage nullement d’un lendemain électoral enchanteur, c’est pourquoi l’OCD demande plus d’inclusivité et de transparence. La présidentielle doit être une fête surtout quand l’arbitre ne joue pas. Nous osons espérer que le Président sortant sortira définitivement du jeu politique en arbitrant avec neutralité le match. Faisons un petit arrêt sur image concernant le Banquier Tidjane Thiam, l’on se rend compte qu’il a le meilleur profile pour succéder à ADO. Cadre émérite, il est  l’une des grandes fiertés africaines, tout comme le Président Alassane Ouattara. Tout pays qui ambitionne d’aller de l’avant, serait fier et enchanté d’accueillir un tel cadre et la Côte d’Ivoire a besoin de lui pour poursuivre les grands chantiers ouverts par ADO et surtout conduire le bateau-Eléphant à bon port. Il a non seulement la compétence, mais aussi et surtout un carnet d’adresses tout aussi riches que celui d’ADO. Né le 29 juillet 1962, Tidjane Thiam est le fils d’un ancien ministre de l’information et de la nièce du  Président Houphouët Boigny, il est aujourd’hui le Président du PDCI RDA et probablement son candidat. Donc il est un ivoirien bon teint et bon sang.

Quant au second leader  qui est Guillaume Soro, il est en exil forcé depuis des années. Si son cas est différent de celui de M Thiam, il n’en demeure moins qu’il est un acteur politique de premier plan en Côte d’Ivoire. Ancien premier ministre, ancien Président de l’Assemblée, bien qu’il soit en mauvaise odeur de sainteté avec ADO, ce dernier aura  tout à gagner en sonnant le rassemblement et en permettant à tous les acteurs politiques de participer à la présidentielle.

La troisième proposition serait la tenue à date de la Présidentielle pour éviter une crise pré et postélectorale. La bonne organisation et la tenue à date de la présidentielle sont gages de cohésion et synonyme de paix durable. Pour qui connait l’histoire récente de la Côte d’Ivoire, qui est émaillée de troubles sociaux et de graves crises politico-communautaires sans précèdent, il serait ingénieux pour la victime que fut ADO, d’éviter que des tels scénarii ne se reproduisent encore. Donc toutes actions susceptibles de raviver la tension ethnique, communautaire et politique doivent être bannies. Le Président Alassane Ouattara est surtout attendu  le terrain du rassemblement. Qu’il fasse en sorte qu’il n’y ait pas de discrimination. Qu’il soit un arbitre neutre et à équidistance de tous les candidats.

La Côte d’Ivoire va-t-elle échapper au syndrome sénégalais, où Macky Sall, avec la complicité de la justice, a réussi à écarter tous les grands candidats de la liste ?

Disons plutôt du syndrome ivoirien, avec « l’ivoirité »  dont lui Alassane Ouattara a été triplement victime. D’abord sous Henri Konan Bédié, ensuite avec le putschiste Robert Guei et enfin avec Laurent Gbagbo Koudou. Tirant toutes les leçons du passé, Alassane va-t-il déterrer cette haineuse hache qui pourrait encore mettre en péril la fragile paix acquise au prix d’énormes sacrifices ? Les informations qui nous  aurions pu récolter font état d’un rejet de la candidature de Tidjane Thiam, pour non seulement une fallacieuse question de double nationalité, française et ivoirienne,  mais aussi et surtout pour la courte  durée de son séjour sur le sol ivoirien. Ces deux arguments sont tellement légers qu’ils fondent tous les grands observateurs à croire que M Thiam fait peur soit à Alassane lui-même, s’il devenait candidat ou à son dauphin désigné. Dans tous les cas de figure il serait sage de laisser le peuple ivoirien trancher la question en lui permettant de choisir aux urnes celui en qui il voudrait bien placer sa confiance.

En définitive, Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le Président Alassane Ouattara est un grand homme qui a donné tout à la Côte d’Ivoire, donc il doit persévérer dans cette voix s’il veut que son nom soit écrit en lettres d’or dans les annales de l’histoire de la Côte d’Ivoire, comme son prédécesseur Houphouët Boigny. L’OCD International fédéralitude Suisse, avec à sa tête la charismatique Sandia Karima Boina, conseille vivement au Président Alassane Ouattara de prendre une sage décision pour la paix et la cohésion en Côte d’Ivoire et de toute la sous-région.

Youssouf Sissoko

L’Alternance

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