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Alain Giresse: «On prépare le Bénin, même si on a la Côte d’Ivoire à l’esprit»

Déjà qualifié pour la CAN 2017, le Mali reçoit le Bénin vendredi 2 septembre pour la 6e et dernière journée des éliminatoires. L’entraîneur français, Alain Giresse, voit dans ce match une opportunité de préparer le gros déplacement à Abidjan, début octobre, face à la Côte d’Ivoire pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.

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RFI: Alain Giresse, le Mali est déjà qualifié pour la CAN 2017, quel sera l’enjeu de la rencontre face au Bénin pour la dernière journée des éliminatoires ?

Alain Giresse: Un match international n’est jamais inutile. C’est l’occasion de retrouver des valeurs, un état d’esprit. On n’est pas à la recherche d’un objectif comptable, à la différence du Bénin, mais en même temps, il faut s’en servir pour pouvoir se projeter contre la Côte d’Ivoire. Il faut toujours rester dans la dynamique.

Est-ce le match idéal pour des retours comme celui d’Adama Traoré (Monaco) ou pour voir de nouveaux joueurs comme Diadié Samassekou (Red Bulls Salzbourg) et Lassana Coulibaly (Bastia) ?

Les circonstances le permettent. Mais, même pour un match à objectif, les joueurs qui ne sont pas là (Ndlr: Wagué, T.H.Doumbia et Bakary Sako sont blessés), c’est parce qu’ils ne sont pas disponibles. Ce n’est pas un choix. Après effectivement, cela permet de faire revenir des joueurs, de voir d’autres joueurs.

Vous avez évoqué la Côte d’Ivoire que vous rencontré début octobre pour le premier match des éliminatoires du Mondial 2018. Vous vous y projetez déjà ?

Oui et non. Mais c’est sûr qu’on va passer dans une autre dimension de match de qualification. Un niveau supérieur. On le sait avec la Côte d’Ivoire, le Gabon, et le Maroc, c’est du lourd. On n’est pas encore entré dans le vif du sujet. On prépare d’abord le Bénin, même si on a la Côte d’Ivoire à l’esprit.

« En 2012, j’avais plus de certitudes avec les joueurs que j’avais »

Quelles sont les chances du Mali dans une poule qu’il partage avec la Côte d’Ivoire, le Maroc et le Gabon ?

On va jouer les matches à fond. Quel est le pourcentage ? Ce n’est pas à moi de le dire. Je ne sais pas. En tout cas, le favori reste la Côte d’Ivoire. C’est clair. Après, tout le monde va jouer sa chance. Il n’y a pas une équipe qui va dire qu’elle est battue d’avance.

Est-ce une bonne chose de jouer les Eléphants d’entrée ?

Une bonne ou mauvaise chose ? Il n’y a pas de positionnement de match idéal. L’idéal ? Peut-être, le fait de le jouer chez eux… (il marque une longue pause). Là-dessus, je n’ai pas une idée précise vraiment.

Comment se porte l’équipe du Mali à cinq mois de la CAN 2017 ?

C’est une équipe en transition entre les joueurs cadres et les jeunes qui peuvent y venir. Après, il y a des mises en place à faire pour que justement les organisations soient celles que nous pourrons avoir, que nous devons avoir. L’objectif, en vue de la CAN, c’est d’avoir des conditions de préparation qui permettent d’optimiser les qualités du groupe, et de se présenter à la compétition avec tous les atouts pour faire la meilleure performance possible.

Comment voyez-vous le groupe actuel comparé celui de 2012 qui était allé en demi-finale ?

J’avais plus de certitudes en 2012 avec les joueurs que j’avais. Les bases étaient faites, il y avait des joueurs marquants, des leaders. Mais là, c’est en train de se faire progressivement.

Source : RFI

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