Après une mauvaise CAN 2017 avec l’élimination des Aigles dès la phase de groupe sans la moindre victoire (3es du groupe D avec seulement 1 but marqué pour 2points), le sélectionneur Alain Giresse qui a essuyé de vifs critiques allant jusqu’à la demande de son limogeage pourrait être tranquille dans son poste pour plusieurs moins encore.
Et ce n’est ni la gronde populaire encore moins la colère du président de la Femafoot, Boubacara Baba Diarra, qui perturbera Giresse dans le nid des Aigles. Car selon nos indiscrétions, le contrat du technicien français court jusqu’en novembre 2017. En limogeant Alain Giresse avant cette date, la Femafoot, en tant que « employeur » sera amenée à assumer les conséquences du licenciement. Ce qui ne sera pas chose aisée pour l’instance dirigeante du football national en déphasage total depuis des années avec le ministère des Sports qui paye le sélectionneur dont le salaire mensuel s’élèverait à 16 millions F CFA. La seule chose qui puisse troubler Giresse dans son sommeil peut être l’entrée en jeu défavorable du département des Sports qui assumera les conséquences. Avec le remaniement ministériel en vue, on voit mal le ministre des Sports, Housseynou Amion Guindo, prendre un tel risque, lui qui n’est pas sûr de garder son portefeuille. Il faudra donc prendre le mal en patience et espérer que les prochaines échéances seront fructueuses notamment la suite des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018.