Du 16 au 21 septembre, la Fédération malienne d’aïkido (FEMA) a organisé un stage de formation destiné aux ceintures noires, 2è, 3è et 4è dan. Une cinquantaine de personnes, dont deux femmes ont participé à la session qui était animée par l’expert français et enseignant d’aïkido, Marc Pasquet.
La cérémonie de clôture du stage s’est déroulée au dojo du Camp-Para, en présence de plusieurs personnalités, dont le président de la FEMA, Maître Souleymane Diakité, le vice-président de la fédération, Maître Yaya Djiré et le directeur technique de l’instance dirigeante de l’aïkido national, Maître Cheick Traoré.
Dans une brève allocution, Maître Souleymane Diakité a rendu un vibrant hommage à Marc Pasquet pour avoir accepté d’animer gratuitement le stage. «Il (Marc Pasquet, ndlr) a fait ce travail de façon bénévole, il n’a reçu un franc. C’est un ami du Mali, il vient encore de le prouver», a souligné le président de la FEMA, avant de revenir sur la session proprement dite.
«C’est un stage qui entre dans le cadre des activités. En aïkido, les stages sont comme des compétitions, ils permettent aux pratiquants de se frotter à d’autres et de rehausser leur niveau. Autrement dit, les stages de formation sont comme des voyages où l’on apprend toujours des choses au contact des autres», a expliqué Maître Souleymane Diakité.
«La fédération est contente de l’engouement suscité par cette formation, c’est très important pour nous, parce que la plupart des stagiaires sont des promoteurs de dojos, c’est-à-dire des encadreurs». A l’instar du président de la FEMA, l’animateur du stage, Maître Marc Pasquet a salué la mobilisation des ceintures noires et insisté sur leur sérieux et leur assiduité pendant toute la durée de la session.
«Ça a été un grand plaisir pour moi d’animer ce stage, il n y a pas une seule fausse note pendant la session. Le mérite en revient surtout aux participants, ils ont été formidables», a souligné l’expert français, avant d’indiquer que la session était axée sur «les techniques les plus simples de l’aïkido et les différentes sollicitations».
«Je n’ai eu aucun problème avec eux, tout s’est bien passé. L’aïkido est avant tout un plaisir, il ne demande pas l’usage de la force. L’aïkido est une discipline qui permet de faire circuler l’énergie, de prendre du plaisir. Ces gens (les stagiaires, ndlr) ont toutes ces qualités, ils sont bons. Je suis sûr qu’ils ne tarderont pas à me rattraper. Je serai toujours disponible pour venir au Mali», a assuré Marc Pasquet, avant de conclure en bambara : «ani tjé» (félicitations).
Souleymane B. TOUNKARA
Source: L’Essor-Mali