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Afrique du Sud : Accusé de corruption, Jacob Zuma refuse de coopérer avec la commission d’enquête

L’ex-président Jacob Zuma a mis fin le vendredi 19 juillet à sa coopération à une vaste enquête sur la corruption en Afrique du Sud pendant son mandat, se disant victime de parti pris.

L’ancien président, Jacob Zuma, témoignait depuis lundi devant la commission chargée de faire la lumière sur les nombreux scandales qui ont éclaboussé sa présidence (2009-2018) et l’ont contraint à la démission, il y a un an et demi. Mais mercredi, la commission a suspendu l’audition de l’ex-président, son témoin numéro 1, qui s’est plaint du ton à ses yeux trop insistant des questions qui lui sont posées. Il devait être entendu vendredi pour une dernière journée si un compromis était trouvé sur les modalités de l’audience, ce qui ne s’est pas produit.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour dire que nous ne participerons plus à cette procédure », a déclaré un des défenseurs de Jacob Zuma, Muzi Sikhakhane, devant la commission d’enquête siégeant à Johannesburg. “Depuis le début, notre client a été traité en accusé », a ajouté l’avocat de l’ex-dirigeant Sud-africain. Depuis lundi, Jacob Zuma, qui dépose de son plein gré devant cette instance sans pouvoir judiciaire, était pressé de questions sur les témoignages qui l’ont mis en cause. Sur le fond, l’ex-chef de l’État a nié toute implication dans les affaires de corruption citées, criant à la « calomnie » et dénonçant un « complot » destiné à l’éliminer voire « l’assassiner ». « Je ne me souviens pas », a- t-il plusieurs fois esquivé sur les questionnements précis selon le confrère Jeune Afrique.

Le juge présidant la commission, Raymond Zondo, a regretté le retrait de l’ex-président et défendu la procédure en cours. « J’espérais qu’il coopérerait, ce qu’il a fait en acceptant de venir », a-t- il dit. « Le premier objectif était de lui donner une occasion de donner sa version de l’histoire ». Le principal avocat de la commission d’enquête a, de son côté, nié toute hostilité particulière à l’égard de l’ancien dirigeant. « Jacob Zuma et sa défense demandent dans les faits à être soustraits à l’application des règles », a estimé Paul Pretorius qui s’est confié à Jeune Afrique.

Maxime KOUADIO

Source:linfodrome

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