Le Dr KONE était à l’écoute d’Union nationale des femmes musulmanes du Mali (UNAFEM) et de l’Association malienne pour l’unité et le progrès de l’islam (AMUPI), en compagnie des membres de son Cabinet, respectivement à Hamdallaye ACI et à Sotuba ACI. Entre les deux visites, il a fait un détour à l’Université du Sahel, à l’ACI 2000. C’était ce jeudi 15 octobre 2020.
A l’UNAFEM, le ministre et sa délégation ont été accueillis par la Présidente, Mme DIAKITÉ Kadidia TOGOLA, entourée des membres de son bureau national.
Mme TOGOLA a saisi cette occasion pour faire la genèse de la création de leur faitière, avec le soutien et l’accompagnement du Gouvernement, sans oublier les bonnes volontés particulières, dont le concours financier a permis de se doter d’un siège propre à Hamdallaye ACI.
Elle n’a pas manqué non plus de souligner et d’insister sur le caractère et l’ancrage véritablement nationaux de l’UNAFEM, dont les maîtres-mots demeurent « inclusivité, cohésion, tolérance, ouverture et acceptation de l’autre ».
La plus grande satisfaction de l’UNAFEM, selon Mme TOGOLA, c’est « la promotion et la valorisation de la femme et de la jeune fille à travers l’instruction islamique et l’éducation de nos valeurs sociétales ».
« La santé de la mère et de l’enfant », grâce à l’éducation et à la sensibilisation sur l’espacement des naissances, est également à mettre à l’actif de l’UNAFEM, s’est-elle réjouie.
C’est dire que le rôle et la place de la femme musulmane dans « la refondation du Mali nouveau » ne sont pas négligeables, a soutenu la Présidente, Mme TOGOLA, avant de solliciter le soutien et l’accompagnement du ministre KONÉ pour les projets et chantiers en cours, dont « le modelage du citoyen nouveau pour le Mali nouveau ».
A l’AMUPI, le ministre et les membres de son Cabinet ont eu l’honneur et le privilège d’être à l’écoute et à l’école des Sages et doctes en islam, le Doyen El hadj Issiaka TRAORE en tête.
A l’image de l’UNAFEM, l’AMUPI se trouve être la première faitière des associations islamiques et musulmanes dans notre pays, regroupant toutes les tendances confessionnelles et doctrinales, sans distinction aucune, depuis une quarantaine d’années.
Comme son nom l’indique, a souligné le Doyen TRAORE, « elle a beaucoup contribué au rayonnement de l’islam dans notre pays ».
Aussi, juge-t-elle comme une consécration la nomination d’un arabophone « au cœur du pouvoir décisionnel », avant d’assurer le Dr KONÉ de l’accompagnement nécessaire pour la mission « exaltante et noble » à lui confiée par les plus hautes autorités de notre pays.
Le ministre KONÉ a soutenu être venu s’abreuver à la science profonde de ses mamans et sœurs de l’UNAFEM et à l’immense sagesse de ses pères et frères de l’AMUPI, dont il juge le mérite individuel et collectif mille fois au-dessus du sien.
Mais avant l’AMUPI, le Dr KONÉ s’était rendu à l’Université du Sahel pour y rencontrer le Recteur de ladite université, en la personne du Dr Seydou Baba SYLLA. Une manière pour lui de saluer et d’encourager « l’excellence dans le milieu islamique et arabophone ».
Source : CCOM/MARC