Le ministère des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de l’intégration africaine a organisé, hier jeudi 8 décembre, un atelier d’échanges sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du département, Oumar DAOU.
Le contenu de l’accord a été expliqué aux participants par des responsables du bureau du Haut représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord.
Dans ses mots introductifs, le secrétaire général du département, l’ambassadeur Oumar DAOU, a affirmé que le présent atelier d’appropriation de l’Accord faisait suite à celui organisé, le 5 octobre dernier par le ministère, à travers la Cellule d’appui à la coordination des stratégies sahel et à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix (CASMAP).
Il a estimé qu’après la signature de l’Accord, le défi de sa mise en œuvre s’impose à tous. Aussi, sa parfaite maitrise et son appropriation deviennent-elles une nécessité pour tout cadre du ministère des Affaires étrangères.
Pour le secrétaire général, cette étape pour le personnel du ministère en charge de diplomatie du pays est déterminante dans l’activité quotidienne du département dans le sens de la mise en œuvre de l’accord.
Les responsables du bureau du Haut représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord, qui ont entretenu le personnel du département des Affaires étrangères, ont mis l’accent sur les quatre piliers de l’Accord qui sont : les questions politiques et institutionnelles ; les questions de défense et de sécurité ; les questions de développement socio-économique et culturel et les questions de réconciliation, justice et humanitaires.
Aussi, dans le cadre d’un échange interactif, les formateurs ont fait le point de la mise en œuvre de l’Accord, notamment les avancées, les difficultés, les perspectives… L’objectif recherché était de permettre aux participants d’être mieux outillés pour promouvoir la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
PAR MODIBO KONE
Source: info-matin.