L’ex inspecteur des impôts radié de la fonction publique 2016, appelle ses partisans à conduire « la révolution » enclenchée « au plus tard en 2024 », qui coïncide à la fin du second dernier mandat du président Macky Sall, conformément à la constitution du Sénégal.
Appelant ses alliés révolutionnaires à ne pas procéder « coûte que coûte » par « radicalisme », Ousmane Sonko se fait une idée de la transition en cours au Mali, pour inviter ses partisans Sénégalais à ne pas mener une lutte qui pourrait être sabordée.
« Beaucoup de révolutions se sont tenues en Afrique ces dernières années. Mais au finish, l’aboutissement n’a pas été ce que le peuple attendait » a-t-il averti. Une référence tacite au Mali, avec le parachèvement de la révolution populaire par les militaires au pouvoir, réunis au sein de l’ex CNSP. « En voulant coûte que coûte procéder par radicalisme, nous avons ouvert la boîte de pandore où c’est l’armée, souvent avec des éléments préparés par des puissances occultes qui héritent du pouvoir et qui remettent en cause tous les acquis démocratiques. Nous voyons ce qui se passe dans un pays voisin, où le peuple a mené toute sa révolution au point de faire tomber le président, et l’armée est intervenue, a été acclamée par le peuple, et nous voyons ce qui s’en est suivi. Nous ne pouvons pas nous permettre cela » a-t-il mis en garde ses partisans. Ousmane Sonko parle dans ses propos, de « puissances occultes », qui préparent ses « éléments ». Le principal opposant au régime de Macky Sall, soupçonne-t-il des manœuvres menées par des forces intérieures ou extérieures, derrière l’intervention militaire pour parachever la révolution récente qui a renversé le régime d’IBK ?
En tous cas, les militaires au contrôle du pouvoir au Mali, est vu par le leader du PASTEF, comme une menace à éviter, pour le Sénégal.
Source: Bamakonews